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« Et tu feras un autel pour faire fumer l'encens » (Exode 30:1).
Le Tabernacle comportait deux pièces. Le lieu saint et le lieu très saint où reposait l'arche de l'alliance. Trois objets se trouvaient dans le lieu saint : l'autel d’or de l’encens, la table des pains de proposition et le chandelier d'or. L'autel d'or de l’encens se trouvait devant le voile séparant les deux pièces (Exode 30:6). L'autel était un carré d'une coudée, avec une hauteur de deux coudées, avec une corne à chaque coin et un couronnement tout autour. Les cornes et le couronnement, ou moulure, indiquent la puissance et la gloire de Dieu. L'autel était recouvert d'or pur. Il était également muni d'anneaux et de barres pour le porter. Le souverain sacrificateur y brûlait chaque jour de l'encens odorant et, chaque année, le sang de l'expiation était placé sur ses cornes. L'autel exprime clairement l'adoration. « Rendez à l'Éternel la gloire de son nom ; apportez une offrande et entrez devant lui ; adorez l'Éternel en sainte magnificence » (1 Chroniques 16:29).
Les salles du tabernacle étaient magnifiques. Lorsque le souverain sacrificateur levait les yeux, il voyait la première couverture du tabernacle, un rideau « de fin coton retors, et de bleu, et de pourpre, et d'écarlate ; tu les feras avec des chérubins, d'ouvrage d'art » (Exode 26:1). En harmonie avec ce rideau, il y avait le rideau à l'entrée du tabernacle et celui devant l'arche, séparant le lieu saint du lieu très saint. L'autel d'or de l’encens était placé devant le voile : « Et tu le mettras vis-à-vis du voile qui est devant l'arche du témoignage, vis-à-vis du propitiatoire qui est sur le témoignage » (Exode 30:6). À gauche et à droite du souverain sacrificateur se trouvaient des murs d'or. Son ministère, qui consistait à brûler l'encens sur l'autel d'or, embaumait ce bel espace. Dans Jean 12, Marie « pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum » (v.3). Son adoration silencieuse glorifie la personne du Christ et Son sacrifice parfait.
L'autel d'or illustre l'adoration qui monte vers Dieu par l'intermédiaire de Jésus Christ, notre grand souverain sacrificateur. L'autel était fait des mêmes matériaux que l'arche de l'alliance, du bois de sittim recouvert d'or pur. Le Christ est le fondement et le sujet de notre adoration et nous amène à la communion avec le Père, que nous adorons maintenant en esprit et en vérité par la puissance du Saint Esprit (Jean 4:23-24). Les charbons étaient prélevés sur l'autel d'airain à l'extérieur du tabernacle et utilisés pour brûler de l'encens (Lévitique 16:12-13). Ce lien démontre notre acceptation en Christ. Paul écrit dans Ephésiens 1:6-7, « à la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé ; en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce ».
L'hymne de Mary Bowley « Nous entrons dans le Saint des Saints » exprime magnifiquement la paix parfaite que nous avons avec Dieu et Son acceptation de notre culte en tant que sacerdoce saint par le Christ (1 Pierre 2:5). « Beaucoup d'encens monte devant le trône éternel ; Dieu se penche gracieusement pour écouter chaque faible prière ; à toutes nos prières et à toutes nos louanges, le Christ ajoute Son doux parfum, et Lui, l'encensoir, élève ces odeurs pour les consumer » (verset 2, depuis l’anglais).
En quittant le tabernacle, le souverain sacrificateur portait sur lui le parfum qui remplissait le lieu saint. L'adoration définit notre témoignage. Nous émergeons de la présence de Dieu pour marcher et témoigner comme un sacerdoce royal (1 Pierre 2:9) de notre Sauveur ressuscité et glorifié ; et marcher dans l'amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s'est livré Lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur (voir Éphésiens 5:2).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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