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« Jérusalem, Jérusalem, la [ville] qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! » (Matthieu 23:37).
Dans notre verset, Jésus parle dans Sa divinité : « que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants ». Il fait référence aux innombrables fois où Son peuple s'est détourné de l'amour et de la protection de Dieu. Le Seigneur a fait l'expérience de ce rejet pendant Son ministère. Les Juifs étaient très fiers d'être les enfants d'Abraham, mais ils n'ont pas reconnu Celui qui pouvait dire : « Avant qu'Abraham fût, je suis » (Jean 8:57-58).
Jacob a découvert la protection de Dieu : « le Dieu qui a été mon berger depuis que je suis jusqu'à ce jour » (Genèse 48:15). Plus tard, David décrit également son expérience de Dieu comme berger dans le Psaume 23:1. La protection de Dieu ne concerne pas seulement le fait d'être sauvé d'un jugement ou de circonstances difficiles, mais aussi la relation dans laquelle le salut nous fait entrer. Jésus décrit ces caractéristiques du salut de Dieu de la manière la plus attachante qui soit dans l'image de la poule. Il révèle Ses sentiments d'amour et de tendresse envers Son peuple. Il exprime Son désir de les amener dans la relation la plus étroite avec Lui-même et Sa tristesse lorsque tous Ses appels sont rejetés.
Les mots « que de fois » démontrent le désir constant de Dieu de protéger et de bénir Son peuple. Il voulait les rapprocher de Lui et les uns des autres : « j'ai voulu rassembler tes enfants ». L'illustration d'une poule qui prend ses poussins « sous ses ailes » nous donne le sentiment d'une protection fondée sur Sa personne. Nous sommes en sécurité lorsque nous sommes proches du Seigneur. J'avais un bureau dans un centre de visiteurs situé dans une zone d'importance internationale pour les oiseaux. Je devais souvent traverser des volées d'oiseaux pour accéder à la porte du bâtiment. L'un des plus beaux spectacles dans les zones humides avoisinantes est de voir les cygneaux grimper sur le dos de leur mère lorsqu'ils sont un peu fatigués. Une fois qu'ils sont tous à bord, elle les recouvre de ses ailes et glisse sur l'eau. Dieu fait preuve d'une puissance qui dépasse notre entendement dans les forces déployées sur terre et dans l'univers. Mais le comportement de ces minuscules créatures nous rappelle l'attention et la douceur du Sauveur. Les derniers mots du Seigneur, « et vous ne l'avez pas voulu ! », révèlent la douleur du rejet dans le cœur du Christ : « Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui ; et le monde ne l'a pas connu. Il vint chez soi ; et les siens ne l'ont pas reçu » (Jean 1:10-11).
Dieu n'a pas manifesté la puissance de Son amour par des armées ou des anges, mais par la douceur et la faiblesse apparente de Son Fils, l'humble Nazaréen. Le Sauveur apporte la vie par la mort, le salut par la souffrance, la richesse par la pauvreté. Il se fait tout petit pour exprimer l'étendue écrasante de Son amour. Le rejet du Christ a conduit à la formation de l'Église. Il s'agit d'une société que le Seigneur a rassemblée autour de Lui et dont Il ne se séparera jamais. Le Seigneur utilise la proximité des poussins sous la protection des ailes de leur mère pour nous assurer que Son amour nous embrasse toujours, qu'il ne faillira jamais et qu'il nous gardera en sécurité. C'est un amour qui fait toujours appel à nos cœurs et à nos vies et qui génère une réponse de sacrifice reconnaissant et de louange.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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