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« Et Naomi prit l'enfant, et le mit dans son sein, et elle lui tint lieu de nourrice. Et les voisines lui donnèrent un nom, disant : Un fils est né à Naomi ! Et elles l'appelèrent du nom d'Obed. Ce fut le père d'Isaï, père de David » (Ruth 4:16-17).
Le dernier chapitre de Ruth est rempli de bénédictions. Boaz est au cœur de cette bénédiction. En tant que rédempteur de Ruth, il est une remarquable illustration du Christ dans l'Ancien Testament. Boaz est caractérisé par la richesse, l'autorité, l'esprit de décision et la puissance. Nous retrouvons ces caractéristiques chez le Seigneur dans Jean 10 : « À cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j'ai le pouvoir de la laisser, et j'ai le pouvoir de la reprendre : j'ai reçu ce commandement de mon Père » (v.17-18). La rédemption est un acte de puissance qui dépasse notre entendement. Boaz a exercé son pouvoir avec un cœur aimant et tendre. Là encore, il s'agit d'une image du sacrifice d'amour du Christ : « Moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa vie pour les brebis » (Jean 10:11). La puissance du Christ est démontrée par l'amour.
Boaz a agi avec grâce et sans hésitation, et Ruth est devenue sa femme. Cela nous rappelle l'amour du Christ pour l'Église : « Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5:25). Bien sûr, nous devons toujours être prudents lorsque nous appliquons les événements de l'Ancien Testament à l'enseignement du Nouveau Testament. Mais nous devrions également être reconnaissants pour les voies de Dieu dans la vie des saints de l'Ancien Testament, qui illustrent de manière vivante ce que Dieu a révélé dans le Nouveau Testament.
La seule personne présente tout au long du livre de Ruth est Naomi. Son histoire commence par un départ qui se termine par un amer chagrin. Au milieu de ce chagrin, sa vie a profondément marqué Ruth et l'a amenée à rejoindre Naomi à son retour à Bethléem. Au chapitre 1, Naomi déclare : « Ne m'appelez pas Naomi, appelez-moi Mara ; car le Tout-Puissant m'a remplie d'amertume. Je m'en allai comblée, et l'Éternel me ramène à vide » (v.20-21). Son arrière-arrière-arrière-petit-fils, le roi David, écrira plus tard : « ma coupe est comble » (Psaume 23:5). Elle a vécu cette expérience. Lorsqu'elle est retournée à Bethléem, son cœur était rempli de détresse et d'amertume, et elle n'aurait jamais pu imaginer la bénédiction qui l'attendait. Prenez le temps de relire ce que Naomi a dit en Ruth 1:11-13 et comparez ce passage avec la joie et l'espoir qui remplissaient son cœur lorsqu'elle berçait Obed, son petit-fils, dans ses bras : « Et Naomi prit l'enfant, et le mit dans son sein, et elle lui tint lieu de nourrice ». Mais ce n'est pas seulement au cours de sa vie que le peuple de Dieu a été béni. Israël et le monde allaient être bénis par une lignée familiale qui a conduit à la naissance du Christ (Luc 3:31-32).
Naomi nous enseigne comment la puissance de l'amour du Christ s'attaque aux circonstances amères que nous pouvons traverser, ainsi qu'aux regrets et à la douleur qui en découlent. Pourtant, en traversant ces eaux profondes, nous découvrons les eaux plus profondes de l'amour rédempteur du Christ. C'est un amour qui nous a sauvés et qui nous gardera. Nous faisons l'expérience de sa bénédiction maintenant, et il peut remplir des objectifs que nous ne comprendrons pas jusqu'au jour où, dans l'amour qui ne manque jamais, nous connaîtrons comme nous sommes connus (1 Corinthiens 13: 8, 12).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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