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« Et Daniel arrêta dans son cœur qu'il ne se souillerait point par les mets délicats du roi et par le vin qu'il buvait » (Daniel 1:8).
Daniel a vécu à une époque extraordinaire. Jeune, il a vécu la défaite de son pays et a été emmené en captivité à Babylone. Tout ce qu'il aimait lui a été enlevé. Mais lorsqu'il arrive à Babylone, au lieu de se retrouver, comme Joseph, comme esclave domestique, il se retrouve pourvu de tout ce dont il a besoin. Il se voit offrir une occasion exceptionnelle de vivre une vie privilégiée dans un monde nouveau. Il a connu Satan comme « un lion rugissant » et aussi comme « un ange de lumière ». Il lui aurait été facile de rationaliser sa position et de se convaincre d'accepter sa nouvelle vie et de se fondre tranquillement dans sa nouvelle situation. Après tout, Dieu avait utilisé Nebucadnetsar pour juger Juda, et qui était-il pour s'opposer aux résultats du jugement de Dieu ?
Mais Daniel était un homme de foi. Il comprenait les raisons du jugement de Dieu sur son peuple, qui s'était détourné de l'amour et de la fidélité de Dieu. Daniel a également compris qu'en dépit de l'échec de sa nation, il était responsable de vivre fidèlement pour Dieu, quelles que soient les circonstances dans lesquelles Dieu le plaçait. La foi de Daniel n'était pas aveugle, mais fondée sur le Dieu qui l'aimait (Daniel 10:11) et qu'il aimait. Lorsque tout suggérait à Daniel qu'il était temps de se fondre dans la masse, Daniel savait qu'il était temps de briller : « Et les sages brilleront comme la splendeur de l'étendue, et ceux qui ont enseigné la justice à la multitude, comme les étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). Dès que Son peuple s'est retrouvé en captivité, Dieu a commencé à lui enseigner ce qu'était l'apprentissage de la liberté de la foi. Cela commence dans le cœur d'un jeune homme, Daniel.
Dieu n'a jamais cessé de travailler dans le cœur de Son peuple. Tracez la ligne de la foi de l'Ancien Testament, d'Abel à Malachie 3:16-17, et voyez ceux qui sont nommés et beaucoup qui ne le sont pas (2 Rois 18:18). Mais tous ont fait l'expérience de Dieu travaillant dans leur cœur et leur donnant le courage de briller.
Daniel nous est donné comme un exemple exceptionnel. Il a vécu par la foi dans les plus hautes fonctions du monde. C'était un monde très éloigné de Dieu, avec une culture qui ne reconnaissait pas le Dieu d'Israël. C'était un monde qui voulait plier l'esprit et le cœur de tous les hommes, les conformer à sa pensée et à son comportement. C'était une toile noire sur laquelle Dieu a créé des lumières pour qu'elles brillent à Sa gloire. Si nous pensons que le monde d'aujourd'hui est un endroit difficile à vivre par la foi, considérez le monde physiquement, moralement et spirituellement dangereux dans lequel Daniel a vécu. Sa seule ressource était de confier sa vie à Dieu et de vivre pour lui quelles que soient les conséquences.
Mais peut-être ne nous sentons-nous pas capables d'oser être un Daniel. Jésus nous dit : « Crois ! toutes choses sont possibles à celui qui croit ». Mais peut-être nous sentons-nous dépassés par les difficultés de notre situation et la faiblesse de notre foi. Comme le père désemparé qui avait tant besoin de l'aide du Sauveur, nous crions : « Je crois, viens en aide à mon incrédulité » (Marc 9:22-24). Il n'y a pas de meilleur endroit pour commencer. Lorsque Jésus voit la détresse de Jaïrus, un père qui vient d'apprendre la mort de sa fille, le Seigneur lui dit : « Ne crains pas, crois seulement ». La force de la foi est dans son objet : « croyez aussi en moi » (Jean 14:1). Les sacrifices qu'elle offre à Dieu « sont un esprit brisé. Ô Dieu ! tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié » (Psaume 51:17). Elle se confie en Dieu, le « haut élevé et exalté, qui habite l'éternité, et duquel le nom est le Saint : J'habite le lieu haut élevé et saint, et avec celui qui est abattu et d'un esprit contrit, pour revivifier l'esprit de ceux qui sont contrits, et pour revivifier le cœur de ceux qui sont abattus » (Ésaïe 57:15). C'est ainsi que Dieu exprime Sa puissance à travers notre faiblesse et que nous rayonnons pour Sa gloire.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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