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Ayant donc ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils voient Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la nacelle ; et ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi, n’ayez pas peur ». Ils étaient donc tout disposés à le recevoir dans la nacelle (Jean 6:19-21).
Entre le fait que le Seigneur nourrit les cinq mille hommes (Jean 6:1-15) et sa déclaration : « Je suis le pain de vie » (v.35), Jean raconte Jésus marchant sur l’eau. Après que le Seigneur eut nourri le peuple avec les cinq pains d’orge et les deux petits poissons, ils voulurent le faire roi. Mais il se retira pour être seul sur la montagne. Matthieu nous dit qu’il monta sur la montagne pour prier (Matthieu 14:23). Les moments où nous lisons que le Seigneur prend le temps d’être seul pour prier sont instructifs. Le Seigneur était infatigable dans son service et sa communion avec Dieu le Père et Dieu le Saint Esprit était constante. Mais il s’assurait toujours de trouver du temps pour être seul dans la prière. Ce jour-là, il avait démontré sa compassion pour une vaste foule de gens : « Jésus, étant sorti, vit une grande foule et il fut ému de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger » (Marc 6:34). Et en tant que le Berger d’Israël en puissance, il les avait nourris comme un troupeau. Il a également fait l’expérience de l’inconstance des sentiments d’une multitude, dont beaucoup étaient superficiellement attirés par lui parce qu’il leur avait donné de la nourriture. Dieu avait nourri leurs ancêtres dans le désert pendant quarante ans, mais cela ne les a pas empêchés de tourner le dos à leur Sauveur. Le Seigneur connaissait ce qu’il y avait dans le cœur des hommes. Il avait besoin d’être seul avec son Père. Combien plus avons-nous besoin du calme de la présence de Dieu pour faire face aux tracas de la vie quotidienne !
Le soir, les disciples sont montés dans leur nacelle et se sont dirigés vers Capharnaüm. Jean, un pêcheur, était dans la nacelle. Il était habitué à la mer. Il a décrit la scène comme « sombre » ; Jésus n’était pas avec eux, et la mer était devenue agitée à cause d’un grand vent. Ils luttaient et se concentraient sur la rame pour atteindre la sécurité de la terre. L’Esprit de Dieu rapporte les détails de ces événements réels pour nous enseigner des leçons spirituelles. Marc nous dit que Jésus « les voyant se tourmenter à ramer » (Marc 6:48), ou comme le traduit une autre version : « Il vit qu’ils avançaient péniblement ».
Combien de fois avons-nous vécu cette expérience ? Nous ne réalisons pas que Jésus « nous voit » lorsque nous sommes sous pression face aux exigences de la vie. Il nous voit lorsque nous luttons seuls, et Il nous voit lorsque nous luttons ensemble. Et le Seigneur nous voit avant que nous Le voyions. Mais Il ne nous voit pas seulement lorsque nous sommes en crise. Les disciples faisaient le travail qu’ils avaient fait toute leur vie. C’était juste un travail difficile, et ils progressaient péniblement lentement. Jésus nous voit lorsque nous faisons les choses les plus ordinaires. Mais faire les choses les plus ordinaires peut être très difficile. La répétition et la pression peuvent épuiser nos forces et nous priver de paix. J’ai besoin de la présence du Seigneur lorsque je « rame » dans la nacelle de ma vie telle que je la vis chaque jour, avec June dans notre mariage, avec ma famille et lorsque je « rame » en communion avec le peuple de Dieu. En recevant Jésus dans nos circonstances, sa présence rend notre banalité extraordinaire.
Chaque jour est une nouvelle occasion d’accueillir volontiers le Seigneur dans nos circonstances et de nous réjouir en sa compagnie.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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