Moi, je suis la résurrection et la vie

« Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra point, à jamais. Crois-tu cela ? »
(Jean 11:25-26).

Jean 11 est un chapitre profond qui aborde des expériences douloureuses dans la vie du peuple du Seigneur. Dès que Lazare est tombé malade, ses sœurs, Marthe et Marie, ne regardent que dans une seule direction, vers le Seigneur. Elles font immédiatement appel au Seigneur, non pas sur la base de leur amour pour leur frère, mais sur la base de l'amour du Seigneur pour Lazare : « Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade » (verset 3). Quelle merveilleuse façon de prier ! Ils s'attendaient à ce que Jésus le guérisse. Quelle merveilleuse foi !

Mais Jésus explique que la maladie de Lazare est pour la gloire de Dieu. Cela prouverait que Jésus est la résurrection et la vie. Le Seigneur reste délibérément au même endroit pendant deux jours avant de se rendre en Judée. En chemin, Il annonce que Lazare est mort. Béthanie est le seul endroit où Jésus a été accueilli par Marthe, écouté par Marie et où Il a manifestement été en communion avec Lazare. C'est aussi la maison où Marthe a servi, où Lazare a eu une relation enrichie avec Jésus et où Marie a adoré (Jean 12:1-3). Ce sont là des éléments qui devraient caractériser nos maisons. Elles devraient être des lieux où la présence du Seigneur est connue tout au long de notre vie.

Le Christ n'avait pas besoin d'être à Béthanie pour guérir Lazare. Il lui suffisait de parler, et Lazare aurait été guéri immédiatement. Mais la maladie, le désastre, la mort et le diable font partie du monde dans lequel nous vivons. Notre christianisme ne nous dispense pas de passer par les circonstances les plus amères. Marthe et Marie ont toutes deux dit : « Seigneur, si tu eusses été ici mon frère ne serait pas mort » (versets 21 et 32). La vérité, c'est qu'Il était toujours avec elles. Notre douleur nous donne l'impression que Dieu est loin, mais c'est le moment où Il est le plus proche. Ce n'est pas maintenant que « [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Ce jour est à venir et il sera fondé sur la personne et l'œuvre de Jésus Christ, la résurrection et la vie. C'est maintenant que le Sauveur pleure avec nous dans nos deuils, nos chagrins, nos pleurs et nos douleurs. Ce sont des moments où notre foi est mise à rude épreuve et où la grande question « Pourquoi ? » envahit notre esprit. Mais dans de telles circonstances, notre foi est éprouvée et nous apprenons les choses profondes de Dieu, ainsi que la présence et le ministère de notre Souverain Sacrificateur. Nous découvrons à travers les épreuves et les difficultés de la vie, que nous ne comprendrons peut-être jamais à temps, la réalité de l'amour de Dieu dans le Christ, la résurrection et la vie.

Peu après la résurrection de Lazare, Jésus est entré dans la mort par amour pour nous. Personne n'a dû ouvrir le tombeau pour le Sauveur. Il avait le pouvoir de reprendre Sa vie et de vaincre la mort et la tombe en tant que résurrection et vie. Nous avons maintenant la paix de savoir, selon les mots d'Esaïe, « Ne crains point, car je t'ai racheté ; je t'ai appelé par ton nom, tu es à moi ». Et nous sommes également assurés : « Quand tu passeras par les eaux, je serai avec toi, et, par les rivières, elles ne te submergeront pas ; quand tu marcheras dans le feu, tu ne seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas » (Esaïe 43:1-2). Un jour, nous connaîtrons comme nous sommes connus et nous comprendrons parfaitement les voies et les desseins de Dieu. Aujourd'hui, dans toutes les circonstances de la vie, nous vivons par la foi et témoignons du « Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Gordon D Kell