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« Je fais une chose : oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » (Philippiens 3:14).
Jésus-Christ est apparu de la gloire à Saul sur la route de Damas. Le jeune homme dont la vision était de détruire l’Église du Christ a été aveuglé par cette expérience. Ananias, l’un des saints que Saul était venu persécuter, a été envoyé par le Seigneur pour lui recouvrer la vue. Ainsi a commencé un voyage qui a duré le reste de la vie de l’apôtre Paul. Sa haine pour le Christ et son Église a été remplacée par un amour pour le Sauveur et ses brebis. Il avait un seul but : vivre dans la foi au Fils de Dieu qui l’a aimé et s’est livré lui-même pour lui (Galates 2:20). Dans Philippiens 3:13-14, Paul exprime comment toute sa vie a été dirigée, façonnée et accomplie en Christ.
Dans Marc 10, nous avons un verset remarquable de l’Écriture. C’est l’une des rares occasions où l’amour du Seigneur pour une personne est exprimé. Un homme pieux courut vers Jésus pour lui demander ce qu’il pouvait faire pour hériter de la vie éternelle. On nous dit : « Jésus, l’ayant regardé, l’aima et lui dit: une chose te manque : va, vends tout ce que tu as et donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel, et viens, suis-moi, ayant chargé la croix, et » (v.21). Comme pour Saul, ce moment aurait dû être le début glorieux d’une vie en Christ. Au lieu de cela, l’homme a permis à une chose de le détourner de l’amour du Christ. Il suffit d’une seule chose pour détourner les gens du Christ. Et en tant que chrétiens, nous devons également être conscients des problèmes particuliers qui peuvent perturber et nuire à notre vie de disciple, à notre service et à notre communion. Nous évitons cela en prenant des décisions critiques concernant notre vie en Christ, notre témoignage pour Christ et notre espérance en Christ.
Dans Luc 10, nous voyons Marie simplement assise aux pieds de Jésus, écoutant sa parole. Lorsque Marthe protesta qu’elle avait besoin de l’aide de Marie, le Seigneur répondit : « Il n'est besoin que d'une seule chose ; et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée » (v.42). Marie se trouve toujours aux pieds de Jésus. Elle accordait une valeur énorme à sa présence et à ses paroles et nous a donné un sens durable de ce que signifie adorer le Seigneur (Jean 12). Elle nous enseigne que demeurer en Christ est la « seule chose » nécessaire pour exprimer notre vie en Christ.
Dans Jean 9, lorsque l’homme qui était né aveugle et qui avait été guéri par Jésus fut confronté à une opposition hostile au Sauveur, il répondit : « Je sais une chose : c'est que j’étais aveugle, et que maintenant je vois » (v.25). Nous avons tous une histoire unique de la façon dont le Seigneur nous a sauvés et bénis, et c’est une histoire qu’Il veut que nous partagions.
Dans la dernière lettre de Pierre au peuple de Dieu, il écrit : « Mais n'ignorez pas cette chose, bien-aimés, c’est qu'un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour » (2 Pierre 3:8). Pierre nous aide à comprendre que l’unique espoir que nous avons en Christ est sûr. Dieu n’est pas limité par le temps. Il est éternel. Il a créé le temps pour exprimer son amour à travers Christ. Et dans les limites de notre vie, nous témoignons de son amour éternel et de ses desseins en Christ.
Que nous ne perdions jamais de vue le Sauveur qui nous a sauvés et nous a mis sur la voie de la foi qui se tourne exclusivement vers Lui. Et au cours de ce voyage, que nous puissions constamment connaître sa présence, nous confier à sa parole, offrir nos vies en sacrifices vivants, déclarer notre expérience de son amour et contempler l’espoir que nous avons en Christ, tout en expérimentant sa puissance purificatrice.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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