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« Et l'Éternel fut avec Josaphat, car il marcha dans les premières voies de David, son père, et ne rechercha point les Baals, mais il rechercha le Dieu de son père, et marcha dans ses commandements, et non comme faisait Israël » (2 Chroniques 17:3-4).
On m'a récemment demandé de parler de Josaphat, roi de Juda. Nous découvrons ce roi dans 2 Chroniques, chapitres 17 à 20. Le titre que l'on m'a donné pour mon exposé était « Les cœurs élevés ». Il était basé sur le verset 6 du chapitre 17, « Et il prit courage [littéralement : son cœur s’éleva] dans les voies de l'Éternel ». Je pense avoir raison de dire qu'il est le seul roi à être décrit comme prenant plaisir aux voies de l'Éternel. Je suis sûr que c'était vrai pour d'autres, mais parfois la parole de Dieu associe une caractéristique particulière à une personne pour la souligner. Josaphat n'a pas fait la volonté de Dieu par sens de la responsabilité ou du devoir ; il a pris plaisir à faire la volonté de Dieu. Nous voyons en lui une grande simplicité de foi et de plaisir dans les voies de Dieu. Cette foi était caractérisée par deux grands traits. Premièrement, l'obéissance. L'obéissance est l'un de nos plus grands défis. Souvent, notre difficulté n'est pas de comprendre la volonté de Dieu, mais de l'accomplir. Dès le début de son règne, Josaphat a obéi à Dieu. Ce qui l'a aidé dans cette voie, c'est qu'il a appris des exemples les plus remarquables, « il marcha dans les premières voies de David ». Dieu nous a donné l'exemple parfait de l'obéissance en la personne de Jésus Christ. Il nous a également donné des exemples remarquables d'obéissance dans la vie des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament. Et Il nous a donné l'exemple de chrétiens à travers les âges, que nous avons connus personnellement. Mais Josaphat a aussi appris de ceux qui ont commis les plus grosses erreurs. Il était contemporain du roi le plus méchant qu'Israël ait jamais connu : Achab. Mais Josaphat n'est pas tombé dans le piège de la recherche des « Baals, mais il rechercha le Dieu de son père, et marcha dans ses commandements, et non comme faisait Israël ». Les mauvais exemples sont un avertissement pour nous. Dieu a eu la bonté de nous donner des illustrations frappantes d'une désobéissance incroyable et de ses conséquences pour nous mettre en garde et nous aider à ne pas commettre les mêmes erreurs.
L'autre caractéristique de l'obéissance de Josaphat à Dieu est le soin spirituel qu'il a apporté à son peuple. Il a veillé à ce que la parole de Dieu soit au centre de la vie de sa nation : « et ils enseignèrent en Juda, ayant avec eux le livre de la loi de l'Éternel ; et ils firent le tour de toutes les villes de Juda, et enseignèrent parmi le peuple » (2 Chroniques 17:9). Josaphat a montré l'exemple et a protégé son peuple spirituellement, moralement et physiquement.
Dieu a répondu à cette démonstration de foi, d'obéissance et d'attention. Il a assuré la paix au royaume de Juda : « Et la frayeur de l'Éternel fut sur tous les royaumes des pays qui étaient autour de Juda, et ils ne firent pas la guerre à Josaphat » (2 Chroniques 17:10). Il rendit Josaphat puissant : « Et Josaphat alla grandissant jusqu'au plus haut degré. Et il bâtit en Juda des châteaux et des villes à entrepôts » (2 Chroniques 17:12). La paix et la sécurité dont jouissait la nation résultaient de la volonté du roi d'accomplir la volonté de Dieu. Le règne de Josaphat fut remarquable. Il a accompli ce que Jérémie écrira plus tard : « Mais je leur ai commandé ceci, disant : Écoutez ma voix, et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; et marchez dans toute la voie que je vous commande, afin que vous vous trouviez bien » (Jérémie 7:23). Tout ce qu'il avait à faire, c'était de continuer sur la voie claire qu'il s'était tracée en communion avec Dieu, et tout irait bien.
Mais Josaphat nous enseigne également comment les personnes les plus pieuses peuvent devenir la proie de dangers spirituels. Comme nous le verrons, nous apprenons à travers lui que nous pouvons être les plus vulnérables lorsque nous sommes les plus bénis. Josaphat a manqué de sagesse dans le choix de ses alliés, et les leçons amères qu'il a apprises nous enseignent l'importance des paroles du Seigneur nous invitant à être « prudents comme les serpents » (Matthieu 10:16) lorsque nous traitons avec le monde et les dangers spirituels, moraux et physiques qu'il présente.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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