Jésus l’ayant trouvé

« Jésus apprit qu'ils l'avaient chassé dehors, et l'ayant trouvé, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? » (Jean 9:35).

Lorsque Jésus a rencontré l'aveugle au début du chapitre 9 de Jean, Il ne l'a pas guéri tout de suite. Il a oint ses yeux avec de la boue et l'a envoyé se laver au bassin de Siloé. L'homme a dû exercer sa foi dès le début de sa rencontre avec Jésus, ce qui a conduit à sa guérison. Il s'en est suivi une série d'événements au cours desquels sa foi s'est accrue. L'antagonisme croissant à l'égard du Christ et sa propre persécution n'ont pas diminué sa foi. Il a défendu le Sauveur et a été excommunié par les Pharisiens. L'homme est allé au bassin parce qu'il croyait en Jésus. Il n'avait fait qu'entendre sa voix, mais à partir de ce moment-là, il n'a plus jamais dévié de la foi simple qu'il avait en Christ. Tout ce qu'il a dit et fait était basé sur l'homme qui lui avait ouvert les yeux, et il a souffert pour sa foi. Mais après son « ex-communication », Jésus l'a trouvé.

Le Seigneur attendait depuis longtemps que les gens croient en Lui. Christ a souvent été mis en doute tout au long de Son ministère et même lors de Sa résurrection. Mais nous voyons une foi et une dévotion totales chez un homme qui connaissait si peu le Seigneur et qui lui était pourtant si fidèle. Cet homme est une image vivante de ce que Pierre écrit : « lequel, quoique vous ne l'ayez pas vu, vous aimez » (1 Pierre 1:8). Par son témoignage, le Seigneur montre la puissance de la vraie foi et comment elle peut résister à toute épreuve lorsqu'elle est fondée sur la personne du Christ.

C'est après que l'homme a fait preuve d'une telle foi que le Seigneur le retrouve. Je ne crois pas que le Seigneur ait cessé de veiller sur lui alors qu'il se rendait, aveugle, au bassin, qu'il en revenait voyant et qu'il était confronté à l'incrédulité et au rejet. Les mots « l’ayant trouvé » reflètent bien le cœur du Christ. Dans le chapitre suivant, le chapitre 10, Jésus se présente comme le Bon Berger. En tant que tel, Il trouve l'homme et lui demande : « Crois-tu au Fils de Dieu ? ». Le cœur de l'homme était prêt à être rempli par le Sauveur. Il avait foi en Jésus bien qu'il ne l'ait pas vu et, grâce à cette foi, il appréciait de plus en plus la personne du Christ et voulait le connaître. Il appelle immédiatement Jésus Seigneur : « Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? ». Le Seigneur, dans Sa tendre grâce, lui dit : « Et tu l'as vu, et celui qui te parle, c'est lui » (versets 35-36). La personne qui lui a donné la vue devient la personne qu'il voit. Voir est une révélation. Il a également entendu la voix de Jésus. Entendre, c'est comprendre. L'obéissance à la voix du Christ a conduit à sa guérison. En entendant sa voix la deuxième fois, il a compris que Jésus le guérisseur, l'homme et le prophète était le Fils de Dieu. L'homme a répondu avec toute la simplicité et l'émerveillement de la foi : « Je crois, Seigneur ! ». Le fait de croire l'a fait entrer dans toute la plénitude de la vie en Christ. Et au milieu d'une nation qui rejetait de plus en plus son propre Messie, il a adoré. L'adoration est une réponse à l'émerveillement du Dieu qui nous aime. Il n'a pas eu l'occasion de remercier le Seigneur de l'avoir guéri. Mais il avait manifesté sa gratitude en défendant le Sauveur. Mais lorsque le Seigneur lui révèle qui Il est, il adore immédiatement. La croix du Christ n'était pas très loin dans le futur. Le cœur du Christ a dû éprouver une joie immense à trouver un homme qui répondait si complètement et avec tant de gratitude à Son amour. Nous ne connaissons même pas le nom de cet homme. Mais il nous apprend tant de choses sur la foi, le témoignage et l'adoration.

Parfois, nous sommes lents à voir, à entendre, à croire et à adorer. Au lieu de cela, nous hésitons et nous doutons. Que le Seigneur nous aide à vivre dans la réalité et la puissance de sa grâce ; autrefois, nous étions aveugles, mais maintenant nous voyons.

Gordon D Kell