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« Et comme ils servaient le Seigneur et jeûnaient, l'Esprit Saint dit : Mettez-moi maintenant à part Barnabas et Saul, pour l'œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, ayant jeûné et prié, et leur ayant imposé les mains, ils les laissèrent aller » (Actes 13:2-3).
Nous avons beaucoup à apprendre du premier voyage missionnaire, qui a commencé en Actes 13. Son point de départ était une assemblée florissante à Antioche, en Syrie. Les chrétiens voulaient connaître la pensée et la volonté de Dieu. Ils ne sont pas venus avec des idées ou des plans préconçus, mais ils « servaient le Seigneur ». Dans ce verset, le mot « servir » est associé au fait de servir à ses propres frais. Ils étaient disposés à servir et le faisaient librement. Ces chrétiens savaient ce que c'était que de servir Dieu et ils avaient connu de grandes bénédictions. Mais ils manifestaient le désir de mieux comprendre l'esprit et la volonté du Seigneur afin de pouvoir l'honorer. C'est avec ce désir spirituel qu'ils se sont présentés au Seigneur dans la prière et le jeûne. Ils ont mis de côté leurs appétits naturels et légitimes pour demander à Dieu d'accomplir Sa volonté et Ses desseins à travers eux. Ils ont sacrifié leurs intérêts physiques pour des intérêts spirituels. Le Saint Esprit répond à ce ministère et sépare Barnabas et Saul pour une œuvre spéciale. Remarquez que le jeûne et la prière n'ont pas cessé lorsque cet appel a été lancé. Ils se sont poursuivis pendant que les serviteurs se préparaient à leur mission. L'imposition des mains (verset 3) exprime la communion et l'unité avec le ministère de Barnabas et Saul. Les prières des chrétiens d'Antioche les suivront tout au long de leurs voyages. Combien nous avons besoin de garder les serviteurs du Seigneur dans nos cœurs et nos prières.
Barnabas et Saul sont partis d'Antioche en Syrie pour se rendre à Chypre. Barnabas était originaire de Chypre et connaissait bien l'île. Dieu se sert souvent de nos antécédents, de nos expériences et de nos capacités. Mais ceux-ci doivent être sanctifiés par le Saint Esprit. Moïse a passé 40 ans comme berger dans le désert. Il a été appelé par Dieu en tant que libérateur, puis en tant que berger pour guider et prendre soin d'une nation émergente qui voyageait dans le désert. Ses talents de berger, comme ceux du roi David, ont été utilisés par Dieu. Nous ne devrions jamais dépendre de nos compétences naturelles au service de Dieu, mais elles font partie de notre sacrifice vivant à Dieu pour qu'Il les utilise sous la direction du Saint Esprit. À maintes reprises, nous voyons Dieu utiliser l'héritage juif et romain de Paul pour faire avancer l'Évangile. Le premier voyage missionnaire a commencé dans un endroit que Barnabas comprenait. Avec Paul, il traverse l'île avant de se rendre à Perge, sur la côte turque. C'est à ce moment-là que Jean retourne à Jérusalem. Ce fut une déception pour Paul. Nous pouvons nous décevoir les uns les autres. Mais parfois, nos attentes peuvent dépasser le développement spirituel de ceux que nous voulons encourager dans l'œuvre de Dieu. Heureusement, il s'agit d'une question que le Seigneur résoudra en son temps (2 Timothée 4:13).
En Turquie, nous commençons à voir comment Dieu utilise le vaste réseau de synagogues pour apporter l'Évangile aux cœurs des Juifs et des Gentils. Nous ne devrions jamais oublier que Dieu commence Son œuvre avant même que nous soyons impliqués. Il prépare le terrain, nous montre où semer et moissonner, et Il donne l'accroissement. C'est l'œuvre de Dieu. Mais Il a aussi fait de nous Ses serviteurs et nous a équipés pour tirer profit des opportunités qui se présentent à nous, y compris l'histoire des personnes que nous cherchons à atteindre. Dans la synagogue d'Antioche en Pisidie, en Turquie, Paul emmène les Juifs à voyager dans leur histoire pour les conduire jusqu’à Christ (Actes 13:26-41). Grâce à sa prédication, juifs et païens sont attirés par le Sauveur. Aujourd'hui encore, nous rencontrons des personnes qui ont une histoire spirituelle. À la naissance de notre petit-fils, le voisin, un motard assez brusque, a demandé comment il s'appelait. Lorsqu'on lui a dit qu'il s'appelait Caleb, le voisin a répondu : « Je me souviens de l'histoire de Josué et Caleb de l'école du dimanche ». Combien de personnes ont encore la semence de la parole de Dieu dormant dans leur cœur, attendant qu'un Barnabas, un Paul ou vous et moi la fassent ressortir par la grâce de Dieu ?
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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