Le Dieu d'ancienneté

Le Dieu d'ancienneté est ta demeure, et au-dessous de toi, sont les bras éternels (Deutéronome 33:27).

Northallerton est une splendide ville commerciale du Yorkshire du Nord, avec un magasin d'alimentation gastronomique de renommée mondiale. J'ai passé un moment très intéressant à regarder des produits qu'on voit rarement ailleurs. C'était la première fois que je voyais une pieuvre dans un bocal. Je n'en ai pas acheté ! Au cours de mon exploration, je suis tombé sur du sel gemme. L'étiquette disait : « Ce sel gemme a 200 millions d'années ». Et au fond, il était écrit : « À utiliser avant le 20 août 2015 ! »

Les scientifiques sont très doués pour nous lancer de grands chiffres. Une fois que nous sommes dans l'espace, nous allons au-delà des centaines de millions pour atteindre des milliards d'années-lumière. Le truc avec tous ces chiffres, c'est qu'ils décrivent la distance et nous rendent petits.

Mais Dieu est éternel. Nous ne pouvons pas le mesurer en années-lumière. Il est en dehors du temps qu’il a créé pour se montrer à nous. Il est au-delà des dimensions qui nous limitent, et de l’univers qu’il soutient. Jean décrit la divinité du Christ : « Au commencement était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait » (Jean 1:1-3). Il le fait non pas pour démontrer la distance, mais pour présenter de manière merveilleuse la proximité de Dieu : « Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous et nous vîmes sa gloire, une gloire comme celle d'un fils unique de la part du Père » (Jean 1:14). La science touche nos vies, non pas en nous disant ce qu’il y a sur Mars ou où se trouve le soleil le plus proche, mais en nous injectant un vaccin salvateur dans les bras. La gloire des cieux témoigne de la majesté de Dieu, mais son amour éternel n’a été visible que lorsqu’il est entré dans le monde où nous habitons, en tant que notre Sauveur.

La véritable foi chrétienne est centrée sur la personne de Jésus-Christ. Il a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Et comment cela s’est-il manifesté ? Dans le don de Lui-même. Jésus est venu là où nous étions, non pas pour combler le fossé entre Dieu et nous, mais pour supprimer la distance. Certains scientifiques s’étonnent que la grandeur de Dieu soit révélée dans son humilité. Sa majesté ne s’est pas pleinement manifestée dans les étoiles qu’il a lancées dans l’univers, mais dans la personne du Christ qui est entré dans sa propre création. Nous ne trouvons pas Dieu dans l’immensité de l’espace, mais en Jésus de Nazareth. Ce n’est pas sa distance qui répond à nos besoins, mais sa proximité. Jean écrira plus tard : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie » (1 Jean 1:1). La plus grande expression de la proximité de Dieu a eu lieu lorsque Jésus Christ, le Fils de Dieu, s’est tenu à notre place. Il a pris sur lui-même, tous nos péchés et nos besoins et est mort pour notre rédemption, puis est ressuscité dans la puissance d’une vie sans fin pour devenir notre refuge éternel. Les bras tendus au Calvaire sont les bras qui nous portent dans un amour éternel à partir du moment où nous nous confions en lui. C’est de cet amour dont nous ne devrions jamais douter.

Gordon D Kell