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« Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels restaurer un tel dans un esprit de douceur, vous considérant de peur que vous soyez également tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car si quelqu’un se prend pour quelque chose, quoi qu’il ne soit rien, il se trompe lui-même. Mais que chacun examine son propre travail, et puis il se réjouira en lui-même seul, et non dans un autre.
Car chacun portera son propre fardeau » (Galates 6: 1-5).
Paul décrit les œuvres de la chair et le fruit de l’Esprit dans Galates 5. Dans le chapitre 6, il nous donne l’exemple d’un frère qui cède la place à la tentation et en besoin de restauration. La faute est un exemple des œuvres de la chair. La restauration est un exemple du fruit de l’Esprit. Le Seigneur nous donne deux exemples remarquables de restauration dans la vie de Thomas et Pierre vers la fin de l’Évangile de Jean. Le manque de foi de Thomas et la confiance en soi de Pierre ont conduit à leurs échecs. Nous pouvons nous identifier à de telles erreurs. C’est un problème commun que nous manquons de foi en Dieu, mais pas en nous-mêmes. Ce n’est que lorsque de tels comportements nous humilient que nous commençons à apprendre de ces expériences. La ressemblance de Christ chez ceux qui travaillent à restaurer les frères défaillants est vitale. Le Seigneur a restauré Thomas et Pierre en présence du reste des disciples. Je pense qu’il y avait deux raisons à cette approche. La première était que les deux disciples ont exprimé ouvertement le chemin qu’ils ont pris devant leurs confères disciples. Deuxièmement, le Seigneur montrait aux disciples comment entreprendre le ministère de la restauration. Paul dit : « vous considérant vous-même de peur que vous soyez également tenté ». Pierre n’était pas le seul disciple qui disait qu’il serait fidèle au Seigneur et Thomas n’était pas le seul disciple qui doutait de la résurrection (Matthieu 26:35, Marc 16:13). Nous ne devons jamais oublier que chacun d’entre nous est capable des échecs les plus terribles.
Porter les fardeaux les uns des autres est un ministère d’amour, la loi de Christ. Il démontre notre véritable affectation les uns pour les autres et renforce les liens de fraternité qui nous relient. Cette activité nous enseigne l’humilité. Nous ne devons pas chercher la première place. Le Seigneur s’adresse au désir des disciples d’être proéminents (Luc 22:24) en entreprenant le service le plus bas dans l’amour en Jean 13:2-5. Accomplir la loi de Christ signifie permettre à l’amour de Christ de motiver nos actions et de chercher la bénédiction des autres.
On nous donne nos propres secteurs de service. Nous devons prendre soin d’accomplir l’œuvre que Dieu nous a bien donnée ; « Et quoi que vous fassiez, faites-le de tout cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense ; car vous servez le Seigneur Christ » (Colossiens 3:23-24).
Considérer notre travail comme quelque chose que nous faisons pour Christ met une perspective entièrement différente sur les choses. Il rend les tâches les plus simples précieuses et nous apprend à vivre notre foi dans les domaines pratiques de nos vies. Joseph était prêt à gouverner une nation parce qu’il a appris à accomplir l’œuvre d’un esclave. Moïse a appris à diriger son peuple en berger des moutons dans le désert. Chacun d’eux a appris à porter ses propres fardeaux. Ce faisant ainsi, on leur a donné la capacité de porter le fardeau des autres. Nous découvrons la force d’assumer nos responsabilités en jetant notre soin sur Lui. A notre tour, nous sommes encouragés à porter les fardeaux de l’autre dans l’amour. Et nous découvrons aussi ce que c’est que de recevoir l’aide de nos confrères chrétiens en cas de besoin.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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