Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.
« Et Samuel prit une pierre et la plaça entre Mitspa et le rocher, et il appela son nom Ében-Ézer, et dit : L'Éternel nous a secourus jusqu'ici » (1 Samuel 7:12).
Hier, le Royaume-Uni a fêté le premier anniversaire du confinement lié au covid. La pandémie a jeté son ombre sur tout, et le monde se concentre sur la protection contre un virus invisible. Nous nous sommes sentis impuissants face à un ennemi aussi puissant. Nous nous sommes également sentis reconnaissants des efforts du NHS et reconnaissants et attentifs à l'égard de nos voisins. Nous nous sommes habitués à éviter les contacts, à faire de la place et à gérer notre vie en fonction de la maladie. Nous avons pleuré avec les familles qui ont perdu des êtres chers et aspiré à ce que nos vies reviennent à la normale.
En tant que chrétiens, nous élevons instinctivement notre cœur vers Dieu dans les moments difficiles. Notre foi s'intensifie lorsque nous sommes confrontés aux problèmes et aux dangers de la vie parce que nous croyons en Jésus Christ. Ces expériences nous amènent à prier vers le trône de la grâce. Cela ne signifie pas que nous sommes épargnés ou que nous pouvons éviter les circonstances douloureuses et pénibles. Mais cela signifie que notre foi et notre espérance sont en Dieu. Lorsque nous nous tournons vers Lui en tant que chrétiens, Il nous rapproche les uns des autres et approfondit notre attention et notre affection les uns pour les autres.
Dans 1 Samuel 7, Samuel a convoqué le peuple de Dieu à un moment de profond besoin. Israël faisait face à un ennemi puissant et avait tourné le dos à Dieu. Samuel a ramené la nation vers Dieu. Le peuple se sentait tellement impuissant qu'il a dit à Samuel : « Ne cesse pas de crier pour nous à l'Éternel, notre Dieu ». Ce verset me rappelle que le Seigneur Jésus est notre grand souverain sacrificateur : « C'est Christ qui est mort, mais plutôt qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous ; qui est-ce qui nous séparera de l'amour du Christ ? (Romains 8:34-35).
En réponse à leur appel, Samuel « prit un agneau de lait, et l'offrit tout entier à l'Éternel en holocauste ». Je pense que c'est le plus petit sacrifice offert dans les Écritures. Mais cette petite créature n'était pas faible ou imparfaite. Sa petitesse était le reflet de la faible compréhension qu'avait le peuple de l'amour de Dieu. Bien souvent, nos besoins semblent plus grands que la capacité de Dieu à y répondre. En Exode 12, nous lisons au verset 4 : « Et si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, que lui et son voisin le plus rapproché de sa maison, le prennent, selon le nombre des âmes ». La maison peut être trop petite pour l'agneau, mais l'agneau n'est jamais considéré comme trop petit pour la maison. C'est la description que Dieu fait des choses qui est porteuse d'un sens spirituel important que nous négligeons si souvent. Le petit agneau de Samuel était suffisant pour une nation parce qu'il montrait à Dieu combien Il aimait Son peuple. C'est le peuple qui n'a pas compris la grandeur de cet amour. Dieu a restauré Son peuple et la victoire a suivi. Ensuite, « Samuel prit une pierre et la plaça entre Mitspa et le rocher, et il appela son nom Ében-Ézer, et dit : L'Éternel nous a secourus jusqu'ici ».
Ce matin, nous pouvons jeter un regard sur l'année écoulée et savoir, comme David, que nos temps sont entre les mains de Dieu (Psaume 31:15). Cela ne veut pas dire que nous comprenons toutes les circonstances que Dieu nous permet de traverser. Mais en les traversant, nous savons en qui nous avons cru, et nous sommes persuadés qu'Il est capable de garder ce que nous lui avons confié jusqu'à ce jour-là (2 Timothée 1:12). Par cette connaissance, nous vivons dans la réalité de l'espérance que nous avons en Christ (Romains 8:28).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.