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« Et Gédéon dit à Dieu : Si tu veux sauver Israël par ma main, comme tu l'as dit » (Juges 6:36).
L'histoire de Gédéon est remarquable à deux égards. La première est la détermination de Dieu à restaurer et à bénir Son peuple égaré. La seconde est l'étonnante patience de Dieu à l'égard d'un homme dont la foi était si faible.
Chaque action de Dieu envers Gédéon était si encourageante et pleine de promesses. Il apparaît à Gédéon et lui promet Sa présence : « L'Éternel est avec toi, fort et vaillant homme ». Gédéon répond en mettant en doute la fidélité de Dieu. Dieu ne le réprimande pas et ne lui rappelle pas l'infidélité de la nation ; au contraire, Il se réjouit de ce qu'Il va faire par l'intermédiaire de Gédéon : « Va avec cette force que tu as, et tu sauveras Israël de la main de Madian. Ne t'ai-je pas envoyé ? » Dieu confirme Sa parole en faisant jaillir le feu du rocher. Après avoir tant promis, Dieu demande à Gédéon de commencer le travail pour lequel Il l'a appelé. Bien que Gédéon ait peur, il obéit et détruit l'autel de Baal. Ce faisant, il met sa propre vie en danger. Dieu permet que cela démontre Son pouvoir de changer le cœur du peuple. Joas défend son fils et Gédéon est reconnu comme serviteur de Dieu. Enfin, alors que les armées des Madianites et des Amalécites se rassemblent, l'Esprit du Seigneur vient sur Gédéon et il se prépare au combat.
À ce stade, vous êtes très encouragé de voir Dieu agir et Gédéon répondre par la foi et l'obéissance. Puis Gédéon s'adresse à Dieu. Ce n'est pas pour confesser son manque de foi, ni pour adorer et remercier Dieu de Sa grâce de l'avoir choisi pour diriger Son peuple. Au contraire, il s'adresse à Dieu avec le doute au cœur, tout en reconnaissant que Dieu a parlé : « Si tu veux sauver Israël par ma main, comme tu l'as dit ». Gédéon ne se contente pas de demander à Dieu un signe. Il dit à Dieu quel sera ce signe. Et dans la plus remarquable démonstration de grâce patiente et sans un mot de reproche, Dieu remplit de rosée la toison de Gédéon et assèche l'aire de battage environnante. Gédéon renverse le signe en disant : « je ferai un essai avec la toison » (verset 39). Dieu garde tranquillement la toison sèche et met de la rosée sur le sol environnant. Je dois avouer que je me demande ce qu'il y avait dans le cœur de Dieu à ce moment-là. Combien le cœur du Seigneur Jésus s'est réjoui lorsque le centurion romain lui a dit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri » (Matthieu 8:8). Il s'émerveille de la grande foi et de l'humilité d'un commandant de la plus grande armée du monde. Comme Son cœur doit être attristé lorsque nous avons toutes les raisons de lui faire confiance, mais que nous nous adressons à Lui avec le doute au cœur. La rosée représente la bénédiction et la vie de Dieu (Psaume 133:3). Un ami très cher m'a dit que le premier signe dans la toison de Gédéon lui rappelait que le Sauveur était venu plein de grâce et de vérité dans un monde plein de l'aridité du péché, « une racine [sortant] d'une terre aride » (Esaïe 53:2). Mais le second signe lui rappelle qu'en tant qu'Agneau de Dieu, Christ a été jugé à notre place : « Ma vigueur est desséchée comme un têt, et ma langue est attachée à mon palais ; et tu m'as mis dans la poussière de la mort » (Psaume 22:15). Le jugement du Christ a été le moyen de notre bénédiction.
Ne doutons jamais du « Dieu de toute grâce » (1 Pierre 5:10) qui ne permettra pas à la faiblesse de notre foi de contrecarrer Ses desseins et notre bénédiction.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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