Marie de Magdala

« Jésus lui dit : Marie ! » (Jean 20:16).

Les anges ont annoncé la naissance du Sauveur et Sa résurrection. En Luc 2:11-12, l'ange du Seigneur dit aux bergers où se trouve l'enfant Jésus. En Luc 24, les deux anges ont dit aux disciples où Il n'était pas : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est point ici, mais il est ressuscité » (verset 5-6). Partout dans le monde, nous pouvons trouver les tombes de personnages importants de l'histoire. Ils ont tous une chose en commun : ils sont tous morts. Nous ne trouvons pas Jésus Christ dans une tombe, mais dans la gloire. Jésus est vivant ! Et bien que nous nous souvenions chaque semaine de la mort du Seigneur « jusqu'à ce qu'il vienne », nous adressons nos louanges et notre adoration à un Sauveur ressuscité, vivant et glorieux.

Marie de Magdala a été la première personne à se rendre au tombeau ouvert, et elle a été le dernier disciple à le quitter. Lorsqu'elle est arrivée, elle a été submergée par le chagrin, mais Marie était pleine de joie lorsqu'elle est repartie. Elle raconta à Pierre et à Jean que le tombeau était vide, et ils accoururent pour trouver les linges étendus et le suaire plié à sa place (Jean 20:3-7). J'ai lu un jour que certains ébénistes ont une tradition. Ils prennent le drap utilisé pendant qu'ils travaillent sur un meuble, le plient proprement, puis le posent sur le meuble pour montrer que le meuble est terminé. Les draps mortuaires témoignent de l'œuvre de rédemption achevée du Christ, et Jean « vit, et crut » (verset 8). Il n'avait pas vu le Sauveur, mais seulement les preuves extérieures de Sa résurrection. Il y a une grande différence entre l'empressement de Jean à croire et l'incrédulité délibérée de Thomas : « Je ne le croirai pas » (verset 25). Christ se réjouit lorsque nous le croyons (verset 29).

Pierre et Jean retournent chez eux, mais Marie ne peut pas quitter le tombeau (verset 11). Luc nous dit que le Seigneur a chassé sept démons de Marie. Elle est toujours placée en tête du groupe de femmes, en dehors de la famille du Seigneur, qui l'ont accompagné dans Son ministère. Avec Jeanne, la femme de Chuzas l'intendant d'Hérode, et Susanne, et bien d'autres, elle a servi le Seigneur (Luc 8:2-3). Elle semble avoir été une femme importante dont la vie avait été détruite, comme Légion, par Satan. Mais le Seigneur l'a sauvée. Elle a suivi le Seigneur et a été témoin de Sa mort (Marc 15:40). Son amour pour Lui ne lui a pas permis de quitter le tombeau du jardin avant de savoir où Il se trouvait. Mais en tant que glorieux Berger, Jésus l'a trouvée. Elle était probablement présente lorsque le Seigneur a dit dans Jean 10 : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent » (verset 27). Et lorsque Jésus l'appelle par son nom, sa tristesse se dissipe instantanément. Dans une réponse joyeuse, elle appelle Jésus « Rabboni », Maître. Un cœur aimant est un cœur enseignable. Marie a appris directement du Seigneur, le Bon et Grand Berger, qui a dit : « À cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j'ai le pouvoir de la laisser, et j'ai le pouvoir de la reprendre : j'ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10:17-18).

Jésus a sauvé Marie de toute la dégradation liée au fait d'être sous le pouvoir de Satan. Elle avait répondu au service d'un cœur gouverné par l'amour du Christ. Marie a beaucoup aimé et a vu le Seigneur ressuscité en premier. Le Seigneur a confié à Marie la responsabilité de transmettre cette formidable promesse de résurrection : « Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu » (verset 17). Elle a obéi et a transmis Ses paroles aux disciples (verset 18). Marie nous laisse un modèle simple de vie dans le Seigneur : le connaître, le suivre, le croire, lui obéir, le servir et l'adorer. Elle nous enseigne également que notre réponse à l'amour du Sauveur pour nous est la base de notre capacité à le servir.

Gordon D Kell