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« Et moi, je vous dis : Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et il vous sera ouvert » (Luc 11:9).
Le Seigneur nous invite merveilleusement à demander, à chercher et à heurter. Physiquement, nous demandons avec notre voix, nous cherchons avec nos jambes et nos yeux, nous heurtons avec nos mains. Ce que le Seigneur nous demande de faire ne lui était pas étranger. En Luc 2:46, alors qu'Il était enfant, Il était assis avec les docteurs dans le temple et leur posait des questions. En Luc 24:17, Il a demandé à Ses disciples affligés : « Quels sont ces discours que vous tenez entre vous en marchant, et vous êtes tristes ? ». Au cours de Son ministère, Il était continuellement à la recherche des perdus, marchant jusqu'à Sichar pour voir la femme au bord du puits (Jean 4). Il a marché jusqu'à Jéricho pour voir Zachée et déclarer que « le fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19:10). Dans l'amour et la grâce, Il a heurté doucement au cœur des gens pour les amener au salut, comme pour Lydie dont il est dit que « le Seigneur lui ouvrit le cœur » (Actes 16:14). Il a heurté au cœur du geôlier de Philippes pour qu'il s'ouvre en criant : « que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » (Actes 16:30). À la fin de la Bible, il nous est rappelé que le Seigneur frappe à la porte de nos cœurs : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20). Le Seigneur est le plus grand maître de ce que signifie demander, chercher et heurter.
Nous aussi, nous venons avec un cœur en adoration et une foi confiante pour demander, chercher et heurter. Avant que le Seigneur ne parle dans Luc 11:9, un centurion romain lui a demandé de guérir son serviteur. Les forces romaines occupaient Israël. Ils n'étaient pas une race humble. Mais ce soldat, dans le cœur duquel Dieu avait déjà agi, s'est approché du Sauveur par l'intermédiaire des anciens des Juifs pour demander que Jésus ait pitié, non pas de lui, mais de son serviteur. Alors que Jésus s'approche de sa maison, le centurion lui envoie un message : « car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; c'est pourquoi je ne me suis pas cru digne moi-même non plus d'aller vers toi ; mais dis une parole et mon serviteur sera guéri » (Luc 7:6-7). Quelle humilité extraordinaire et quelle foi étonnante. Au milieu de Son peuple qui le rejette, quelle joie pour le Seigneur de voir une telle foi dans le cœur du centurion.
Ce que le centurion n'avait pas compris à l'époque, mais que, par la grâce de Dieu, il finit par connaître, c'est que le Seigneur veut que nous entrions en Sa présence. Il n'a pas de plus grande joie en nous que de savoir que nos cœurs sont ouverts à Lui dans l'adoration et la sainte confiance. Il nous invite à nous approcher hardiment du trône de la grâce. Le centurion nous enseigne comment venir avec une vraie humilité, une adoration volontaire et une confiance totale. Le Seigneur nous demande de venir à Lui : « Venez à moi ». Il recherche notre communion et fait appel à nos cœurs pour qu'ils lui soient toujours ouverts.
Cette relation glorieuse que nous avons avec notre Sauveur est la base sur laquelle, chaque jour, nous entrons dans la présence de Dieu et demandons en Son nom (Jean 14:13-14). Il n'y a rien de trop petit ou de trop grand pour que nous demandions. Il nous invite à chercher Sa face et à apprendre la sagesse dont nous avons besoin pour guider nos pas. Et nous frappons à la porte de la grâce pour découvrir Son oreille ouverte, Son cœur ouvert et Sa main ouverte.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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