L'amour du Christ : Son Église

« Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5:25).

Dans quel monde différent vivrions-nous si les maris aimaient leurs femmes comme le Christ a aimé l'Assemblée. Un tel amour se manifeste par un sacrifice volontaire et coûteux. Il ne s'agit pas d'un sacrifice de choses, mais d'un sacrifice de soi. Dans le même chapitre, Paul nous rappelle qu'il n'est pas normal de haïr notre corps mais d'en prendre soin (verset 29), et qu'il est de la responsabilité des maris d'aimer leur femme comme eux-mêmes, de l'aimer comme le Christ a aimé Son Église. Jamais le mariage n'a été autant attaqué et rejeté. Le comportement du monde ne devrait jamais nous surprendre. La rébellion contre Dieu nous ouvre à toutes sortes de dangers dont Dieu a voulu nous protéger. Malgré les libertés de parole et d'action, nous vivons dans un monde torturé par l'égoïsme et les abus. Dans un tel monde, le Sauveur nous demande d'exprimer Son amour et de l'exprimer d'abord dans l'intimité de nos relations. Joseph est l'exemple parfait d'un homme qui a aimé inconditionnellement sa femme Marie et qui s'est consacré au soutien et à la protection de sa famille. Nous avons beaucoup à apprendre de sa vie. Mais le plus grand exemple est celui du Sauveur qui s'est donné pour l'Église qu'Il aimait.

Lorsque nous nous souvenons du Seigneur, nous le faisons avec la merveilleuse certitude que nous sommes aimés personnellement et que nous sommes aimés en tant qu'unique troupeau de Dieu. En Actes 20:28, Paul exhorte les anciens d'Éphèse à prendre garde à leur propre bien-être spirituel afin de pouvoir prendre soin du troupeau de Dieu, l'Église, qui a coûté le sang du Christ. L'unique troupeau de Dieu nous rappelle le Bon Pasteur qui mit Sa vie pour les brebis afin de former Son Église (Jean 10:11, 16). La semaine dernière, nous avons pensé aux paroles de Paul : « au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20). Nous avons vu la vérité de ces mots dans la vie du malfaiteur mourant, de Thomas, de Pierre et de Paul. Nous avons vu que l'amour du Christ est la base de notre paix, de notre culte, de notre vie de disciple et de notre service. Lorsque nous nous souvenons ensemble du Seigneur, nous savons que nous avons été personnellement embrassés par cet amour et nous savons aussi que nous faisons partie de Son corps, de Son Église, de Son troupeau. Chacun de nous est également aimé et fait partie de ces pierres vivantes qui forment la maison spirituelle (Éphésiens 2:19-22, 1 Pierre 2). Nous nous réunissons pour unir nos cœurs et nos voix et, par la puissance et la liberté du Saint Esprit, nous adorons le Sauveur qui s'est donné pour l'Église qu'Il aimait.

Dans l'une des paraboles les plus simples et les plus courtes que le Seigneur ait racontées, Il se représente comme « un marchand qui cherche de belles perles et ayant trouvé une perle de très-grand prix, il s'en alla, et vendit tout ce qu'il avait, et l'acheta » (Matthieu 13:45-46 ; 2 Corinthiens 8:9). Les perles se forment essentiellement en réponse à la souffrance. Dans l'Ancien Testament, les tribus d'Israël étaient représentées sur le pectoral du souverain sacrificateur par douze joyaux différents. Nous ne sommes pas divisés en tribus ; nous sommes un dans le Christ Jésus. La perle de grand prix est un beau rappel de l'Église unique, du troupeau unique et du corps unique qui a coûté l'amour souffrant et la mort sacrificielle du Christ. Ce matin, nous rendons hommage au Sauveur qui a aimé l'Église et s'est donné pour elle. Et lorsque nous sortons du lieu de culte, il devrait y avoir une autre réponse dans la vie et les actions des maris pour démontrer l'amour du Christ pour l'Église à travers la façon dont nous aimons nos femmes. L'adoration est appréciée par Dieu lorsqu'elle découle de l'obéissance.

Gordon D Kell