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« …sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).
Le mot « rachat » (« rédemption », dans la traduction anglaise) n'est pas souvent utilisé aujourd'hui. J'ai grandi dans un quartier ouvrier pauvre. Il était assez courant pour les familles de se rendre chez un prêteur sur gages et de mettre en gage leurs biens lorsqu'elles étaient confrontées à des difficultés financières. Le système du prêt sur gage était simple. Les gens remettaient au prêteur sur gages un objet de valeur en échange d'argent. Plus tard, ils « rachetaient » ou « remboursaient » les biens lorsqu'ils en avaient les moyens. Pour racheter l'objet, deux choses étaient nécessaires : premièrement, le ticket de gage devait être présenté comme preuve de propriété et deuxièmement, la dette devait être payée en totalité. Une fois ces deux conditions remplies, l'objet était racheté. Le magasin avait toujours des objets à vendre, souvent précieux, que les gens n'avaient pas les moyens de racheter. Leur pauvreté les privait de ce à quoi ils tenaient.
En Matthieu 13, le Seigneur raconte l'une de Ses paraboles les plus simples et les plus courtes. Elle montre l'ampleur de ce qu'Il a donné pour acheter Son Église : « Encore, le royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherche de belles perles ; et ayant trouvé une perle de très-grand prix, il s'en alla, et vendit tout ce qu'il avait, et l'acheta » (versets 45-46). Exode 21 décrit l'action d'un esclave, qui avait le droit d'être libéré, refusant la liberté parce qu'il aimait son maître, sa femme et ses enfants. Cela nous rappelle comment le Christ s'est donné par amour, obéissance et dévouement à son Père, par amour pour l'Église et par amour pour chacun de nous : « J'aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre » (Exode 21:5). Le serviteur devait déclarer clairement son amour. Son oreille était alors percée, versant son sang. Il avait à jamais imprimé dans son corps, à la vue de tous, la marque de son sacrifice.
Le Christ avait l'autorité et les moyens de payer le coût de notre rédemption : « À cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j'ai le pouvoir de la laisser, et j'ai le pouvoir de la reprendre : j'ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10:17-18). Pierre écrit à propos de ce prix : « sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ ». Le prix a été payé par le Seigneur Jésus dans Sa mort et l'effusion de Son sang au Calvaire. Son amour n'a pas été déclaré timidement. Le Sauveur l'a manifesté avec force devant la haine de Son peuple, l'injustice du monde, la puissance de Satan et le jugement de Dieu. Par la foi en Lui, nous sommes dégagés de toute responsabilité et totalement libres : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8:36). C'est la liberté achetée par le sacrifice de l'amour.
Nous pouvons remercier Dieu ce matin de ne pas avoir été laissés sans rachat, comme ces objets précieux chez le prêteur sur gages. En réponse, nous venons, dans toute la liberté et la joie de notre salut, adorer notre Sauveur qui nous a aimés et s'est donné pour nous racheter. Alléluia, quel Sauveur !
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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