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« …bienheureux ceux qui mènent deuil, car c'est eux qui seront consolés » (Matthieu 5:4).
Le Seigneur Jésus utilise le mot « deuil » pour décrire ceux qui ressentent les effets et les conséquences de la vie dans un monde de souffrance. Nous pleurons la perte d'un être cher. Nous pleurons aussi d'autres expériences douloureuses, des regrets et des erreurs. Ce n'est pas quelque chose que nous ressentons uniquement dans nos propres circonstances, mais aussi dans celles des autres. Il est possible de parcourir le monde en étant insensible à la souffrance et à la détresse. Mais une telle attitude ne devrait pas caractériser les chrétiens. Le Seigneur n'a jamais traversé le monde de cette manière. Il était un « homme de douleurs, et sachant ce que c'est que la langueur » (Ésaïe 53:3) parce qu'Il ressentait nos besoins dans Son cœur.
Le deuil est une expérience authentique qui nous pousse à nous arrêter, à réfléchir et à apprendre. Dans le Psaume 69:20, nous lisons à propos du Christ : « L'opprobre m'a brisé le cœur, et je suis accablé ; et j'ai attendu que [quelqu'un] eût compassion [de moi], mais il n'y a eu personne,… et des consolateurs, mais je n'en ai pas trouvé ». Mais nous découvrons qu'Il est la source du réconfort. Le Saint Esprit est appelé le consolateur (Jean 14:16). En Actes 9:31, nous lisons : « Les assemblées donc, par toute la Judée et la Galilée et la Samarie, étaient en paix, étant édifiées, et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles croissaient par la consolation du Saint Esprit ». L’épître aux Romains nous enseigne le réconfort des Écritures : « Car toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des écritures, nous ayons espérance » (Romains 15:4). Nous sommes également réconfortés par le ministère de la parole de Dieu (1 Corinthiens 14:3).
Dieu est le Dieu de toute consolation, par l'intermédiaire de Jésus Christ et du Saint Esprit, Il s'occupe de nous dans les circonstances qui nous affligent. En s'adressant à notre détresse, non seulement Il nous réconforte et nous fortifie pour continuer, mais Il veut que nous devenions des consolateurs : « Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console à l'égard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu » (2 Corinthiens 1:3-4).
Le deuil n'est pas une expérience stérile. Il nous permet d'affronter les peines et les douleurs de la vie et, comme l'explique 2 Corinthiens 1, il a un effet raffinant sur nous. En connaissant la présence et la puissance du Dieu du réconfort, nous pouvons être transformés en personnes capables de réconforter et de soutenir les autres dans leurs souffrances.
Le Seigneur Jésus décrit Son ministère dans Luc 4:18-19 en citant Ésaïe 61:1-2. Ce passage poursuit en disant : « …pour consoler tous ceux qui mènent deuil, pour mettre et donner à ceux de Sion qui mènent deuil l'ornement au lieu de la cendre, l'huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu » (versets 2-3). Le deuil n'est pas une destination, c'est une partie du voyage qui mène au jour où « [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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