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« Il montera devant lui comme un rejeton, et comme une racine [sortant] d'une terre aride » (Ésaïe 53:2).
« Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté, sans laquelle nul ne verra le Seigneur, veillant de peur que quelqu'un ne manque de la grâce de Dieu ; de peur que quelque racine d'amertume, bourgeonnant en haut, ne [vous] trouble, et que par elle plusieurs ne soient souillés » (Hébreux 12:14-15).
Au cours de la pandémie du covid-19, j'ai été impressionné par l'affection croissante que nous avons ressentie au sein du peuple de Dieu. La crise a eu des effets étendus et traumatisants dans le monde entier. Mais il y a beaucoup de preuves de tendresse et de désir de se soutenir et de s'encourager les uns les autres en ces temps difficiles et éprouvants.
En Esaïe 53, le Sauveur est décrit comme un rejeton. Il se lève au sein d’une nation stérile et spirituellement en faillite pour dispenser, non pas un jugement, mais une grâce : « Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous (et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité » (Jean 1:14). Il a manifesté la grâce et la vérité dans Son humilité de Fils de l'homme au cœur tendre. W. E. Vine souligne que la « tendresse » renvoie au cœur. Maintenant, comme peuple, nous devons être caractérisés par un amour les uns pour les autres qui nous distingue en tant que disciples du Seigneur Jésus. La crise sanitaire nous attire vers le Sauveur et, par conséquent, nous nous rapprochons les uns des autres. Et l'amour qui règne dans nos cœurs se répand.
Le livre des Hébreux nous rappelle la « terre aride » des temps difficiles. L'image est celle de l'inactivité et de la faiblesse. Les mains ne sont pas occupées à travailler et les genoux ne sont pas capables de supporter de lourdes charges. Avez-vous déjà observé ces athlètes extraordinaires que sont les haltérophiles ? Leur dos et leurs genoux sont toujours soutenus lorsqu'ils soulèvent des poids pour lesquels le corps humain n'a pas été conçu. Nos genoux sont essentiels pour soulever des poids lourds. Ici, ils illustrent la faiblesse spirituelle. Nous sommes encouragés : « fortifiez les mains lassées, et affermissez les genoux qui chancellent ». Comment y parvenir ? En élevant des mains saintes (1 Timothée 2:8) dans la prière et en nous agenouillant dans la prière pour être fortifiés dans le Seigneur et dans la puissance de Sa force (Éphésiens 6:10). Ce faisant, « approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun » (Hébreux 4:16). Et nous sommes rendus capables de marcher sur le droit chemin du disciple et de poursuivre la paix et la sainteté.
Nous sommes également avertis de veiller à ne pas cesser de marcher dans la grâce de Dieu et à ne pas laisser l'amertume envahir nos cœurs. Mercredi, en Amérique, nous avons eu une démonstration choquante de ce qui peut arriver lorsque l'amertume de la défaite submerge les gens. L'amertume peut être causée par l'envie et la recherche de soi (Jacques 3:14) et, quelle qu'en soit la cause, elle peut se répandre et endommager notre communion. Christ doit habiter dans nos cœurs par la foi et, « enracinés et fondés dans l'amour », il faut que « toute amertume, et tout courroux, et toute colère, et toute crierie, et toute injure, soient ôtés du milieu de [nous], de même que toute malice ; mais [soyons] bons les uns envers les autres, compatissants, [nous] pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, [nous] a pardonné » (Éphésiens 3:18 ; 4:31-32).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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