Ils virent sa gloire

« Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil ; et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire » (Luc 9:32).
« Car il reçut de Dieu le Père honneur et gloire, lorsqu'une telle voix lui fut adressée par la gloire magnifique : «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir». Et nous, nous entendîmes cette voix venue du ciel, étant avec lui sur la sainte montagne »
(2 Pierre 1:17-18).

Alors que Pierre arrive à la fin de sa vie, nous voyons sa proximité avec le Seigneur. Il a beaucoup appris en suivant humblement le Sauveur dans la foi. Les Évangiles relatent l'éclat de sa foi, ainsi que ses erreurs et ses échecs. Mais en fin de compte, sa vie a été un triomphe de la grâce, caractérisé par les derniers mots du Seigneur : « Toi, suis-moi » (Jean 21:22). La grâce a transformé Pierre en un véritable berger qui a pris soin du troupeau de Dieu. Les derniers mots qu'il nous adresse à la fin sont les suivants : « …mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. À lui la gloire, et maintenant et jusqu'au jour d'éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

Pierre avait compris le pouvoir de la grâce. La grâce nous sauve et, par elle, nous grandissons dans la connaissance du Christ comme notre Seigneur et notre Sauveur. Sur un toit de Joppé, en Actes 10, Pierre a dit au Seigneur : « Non point, Seigneur » (verset 14). Mon père me disait souvent : « Ne te contredis pas ! ». Pierre mit du temps à apprendre cette leçon, et ses contradictions le conduisirent dans des eaux très profondes. C'est la grâce de Dieu envers les Gentils qui lui réapprit à ne pas se contredire, mais à vivre dans l'humilité et la simple obéissance au Seigneur qui l'aimait et dont l'amour s'étendait à tous.

Pierre voulait aussi que nous grandissions dans la connaissance de Jésus comme Sauveur. Lorsque nous pensons au Sauveur, nous avons tendance à regarder en arrière. Mais le Seigneur ne cesse jamais d'être notre Sauveur. Nous savons bien qu'Il nous sauve de la peine, de la puissance et de la présence du péché, et nous devons vivre dans la réalité de ces vérités.

Pierre termine par la gloire du Seigneur. Dans le premier chapitre de sa deuxième lettre, il raconte que lui, Jacques et Jean étaient avec le Seigneur sur la montagne de la transfiguration et qu’« ils virent sa gloire » (Luc 9:32). À la fin de sa vie, il raconte la joie du Père pour Son Fils. Et il se souvient que lui et ses amis étaient avec lui sur la montagne sainte.

Lorsque nous nous souvenons du Seigneur, par la foi, nous voyons la gloire de Sa divinité, de Son humanité, de Son ministère, de Ses souffrances et de Sa mort. Nous voyons aussi la gloire de Sa résurrection et de Son ascension. Par la foi, nous le voyons maintenant couronné de gloire et d'honneur. Et dans l'espérance, nous regardons vers Sa gloire millénaire et Sa gloire au jour éternel. C'est ainsi que nous répondons à l'adoration par la puissance de l'Esprit. En nous souvenant de l'amour du Christ, nous nous rappelons le jour où nous serons avec Lui pour contempler Sa gloire : « Père, je veux, quant à ceux que tu m'as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, que tu m'as donnée ; car tu m'as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24).

Gordon D Kell