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« Et peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, s'en alla dehors en un pays éloigné » (Luc 15:13).
« Tous ceux-ci sont morts dans la foi, n'ayant pas reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin et saluées, ayant confessé qu'ils étaient étrangers et forains sur la terre » (Hébreux 11:13).
Notre vue est remarquable. Nous pouvons voir ce qui est proche et ce qui est loin, et nous pouvons analyser ce que nous voyons pour coordonner nos mouvements. Des problèmes surviennent lorsque notre vue est limitée par la myopie ou encore par l'hypermétropie. Avec cette dernière, les objets éloignés sont plus clairs, mais les objets proches sont flous. Ce problème est aggravé par ce que nous choisissons de voir. Il illustre le problème spirituel qui consiste à ignorer ou à considérer comme moins importantes les responsabilités que nous avons à l'égard des personnes et des choses qui nous sont proches et à nous concentrer davantage sur des choses qui excluent les autres mais satisfont mes intérêts et mes ambitions. Nous en avons une illustration vivante dans la parabole du fils prodigue. Il était hypermétrope. Ses yeux étaient fermement fixés sur le « pays éloigné », avec toute la liberté et l'excitation qu'il promettait. Son désir n'a pas commencé la veille de son départ de la maison. C'était quelque chose qu'il avait déjà choisi et qui lui tenait à cœur depuis longtemps. Il était impatient de quitter la maison de son père parce qu'il n'avait jamais compris l'amour de son père. Cet amour a finalement transformé le champ de vision du fils prodigue. Nous utilisons souvent cette parabole exclusivement pour prêcher l'Évangile. Mais elle nous enseigne des leçons profondes sur l'insatisfaction, le matérialisme, l'amour du monde, la perte, la conviction, la repentance, la restauration et surtout la profondeur de l'amour de Dieu. Les chrétiens peuvent faire l'expérience de ce chemin d'apprentissage douloureux.
Caleb était un homme qui voyait loin, lui aussi. En tant qu'espion dans la terre promise, il avait vu la beauté d'un pays « ruisselant de lait et de miel ». Caleb croyait que Dieu permettrait aux enfants d'Israël de posséder la terre promise. Mais cela ne s'est pas produit tout de suite, et il a passé les quatre décennies suivantes à attendre que cet espoir se réalise. Mais comment a-t-il vécu ces 40 années ? Dans l'amertume et le ressentiment ? Non, il suivit le Seigneur de tout son cœur. Il prouva sa foi dans le confinement et l'épreuve du désert. Et pendant tout ce temps, son cœur était rempli d'une espérance vivante. Son hypermétropie l'a aidé dans sa vie quotidienne. Ses yeux de foi regardaient vers le jour où il entrerait dans la terre promise et posséderait Hébron (Josué 14).
Dieu veut que nous voyions par la foi les responsabilités et les bénédictions de l'ici et du maintenant. En même temps, nous avons devant nous une espérance vivante qui nous permet de vivre pour Lui dans le présent. En appliquant Sa parole à nos cœurs par le ministère du Saint Esprit, Dieu nous ouvre les yeux sur ce qui nous attend et nous donne la vision nécessaire pour comprendre le chemin qu'Il veut nous voir emprunter. En cours de route, nous serons tentés et notre foi sera parfois mise à rude épreuve. Comme Démas, nous pouvons finir par aimer le monde (2 Timothée 4:10). Comme Pierre, nous pouvons voir les vagues d'incertitude qui nous entourent et commencer à être submergés (Matthieu 14:30). Mais nous avons un Sauveur qui a le pouvoir de sauver et le pouvoir de restaurer ; Pierre a expérimenté les deux. Et en « fixant les yeux sur Jésus » jour après jour, Il met en perspective tous les aspects de notre vie et nous apprend à marcher par la foi et à lui plaire (Hébreux 11:6).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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