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« …chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres » (Philippiens 2:4).
La myopie est le fait de ne pas voir clairement les objets éloignés, mais seulement ceux qui sont proches. C'est une illustration utile d'un problème spirituel. L'Église de Philippes était très chère au cœur de Paul. Il y avait de nombreuses preuves de leur amour pour l'apôtre. Cet amour s'exprimait dans les sacrifices qu'ils faisaient. Au chapitre 2, Paul leur présente magnifiquement la pensée de Christ. Avant cela, il les encourage à ne pas être myopes et à ne pas se préoccuper uniquement de leurs propres intérêts, mais à voir comment ils pourraient aussi s'occuper des intérêts des autres. Ils avaient déjà d'excellents exemples, Lydie et le geôlier de Philippes, membres fondateurs de l'Église de Philippes. Ces chers saints, aux antécédents si différents, avaient immédiatement été enseignés par le Saint Esprit à voir les besoins des autres et à y répondre dans l'amour. Mais Paul leur montre le plus grand exemple qui soit. Il décrit comment le Christ Jésus s'est humilié et est devenu obéissant jusqu'à la mort pour assurer notre salut. Il nous a vus et nous a rencontrés dans tous nos besoins.
Mais si vous regardez attentivement ce que Paul écrit, il ne dit pas qu'il ne faut pas s'occuper de ses propres intérêts. Une caractéristique essentielle de la vie chrétienne est que nous prenons la responsabilité de notre propre bien-être spirituel. En Actes 20, Paul encourage les anciens d'Éphèse : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau au milieu duquel l'Esprit Saint vous a établis surveillants pour paître l'assemblée de Dieu, laquelle il a acquise par le sang de son propre [fils] » (verset 28). Jean écrit : « Prenez garde à vous-mêmes, afin que nous ne perdions pas ce que nous avons opéré, mais que nous recevions un plein salaire » (2 Jean 1:8). Nous avons la responsabilité de nous assurer que nous sommes spirituellement en bonne santé, ce qui nous permet de prendre soin de nos femmes, de nos maris, de nos enfants, de nos frères et sœurs en Christ et d'autres personnes. Dieu nous a donné un champ de vision clair, qui englobe ce qui est proche et ce qui est plus éloigné.
Dans la parabole du Bon Samaritain, le Seigneur nous enseigne comment voir les besoins et y répondre (Luc 10). Le sacrificateur et le lévite virent l'homme blessé et choisirent tous deux de passer de l'autre côté. Ils virent, mais ne réagirent pas. Au lieu de cela, ils mirent délibérément de la distance entre eux et un autre être humain dans un grand besoin. Ils s’aveuglèrent. Le Samaritain vit l'homme blessé, eut de la compassion, s’approcha de lui et le soigna. Dans le chapitre 3 de l'Exode, le Seigneur parle à Moïse des souffrances de Son peuple, et la première chose qu'Il dit est : « J'ai vu, j'ai vu l'affliction de mon peuple qui est en Égypte » (verset 7), puis Il promet de descendre pour le délivrer.
En tant que chrétiens, nous voyons avec nos yeux humains et nous voyons par la foi. Dans les deux cas, Dieu nous permet de voir afin que nous réagissions. Parfois, cette réponse est l'adoration et d'autres fois, c'est le service sacrificiel. Dieu nous montre dans nos vies personnelles, dans nos familles, au sein du peuple de Dieu et dans le monde ce qui mérite notre attention. Il nous ouvre les yeux sur la gloire du Sauveur qui a vu nos besoins, est descendu dans une grâce humble et nous a délivrés. Cette gloire ne nous aveugle pas ; elle nous ouvre les yeux et nous permet d'agir.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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