Les versets les plus courts

« Jésus pleura (…) Père, je te rends grâces » (Jean 11:35, 41)

Jean 11 nous enseigne de profondes leçons sur la souffrance humaine et le cœur de Dieu. Le chapitre commence par un message : « Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade » (verset 3). La famille savait que le Seigneur l'aimait, ce qui est confirmé au verset 5 : « Or Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare ». L'amour de Christ ne faisait aucun doute, tout comme l'amertume des circonstances lorsque Jésus déclara : « Lazare est mort ».

Ce qui suit est un témoignage unique des sentiments et des actions du Fils de Dieu dans la douleur, le chagrin et la mort. Jésus promet à Marthe que Lazare ressuscitera, et Marie croit en cette résurrection future. Jésus profite de cette conversation pour déclarer qu'Il est « la résurrection et la vie » (verset 25). Marthe répond dans la foi, du fond du cœur : « Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde ». Le cœur de Marthe était brisé, mais sa foi dans le Seigneur ne l'était pas.

Lorsque Marie apparaît, elle tombe en détresse aux pieds du Seigneur. La tristesse écrasante et authentique qui remplit son cœur et ceux qui entourent le Seigneur Jésus fait pleurer le Seigneur de gloire. C'est un moment qui rappelle à nos cœurs l'amour du Seigneur lorsque nous traversons la douleur de la perte dans nos vies. Mais ce n'était pas seulement les larmes du Seigneur, mais aussi le gémissement intérieur qui exprimait la profondeur de Ses sentiments. Ce gémissement décrit en même temps Sa préparation à agir avec puissance lorsqu'Il ordonne de rouler la pierre du tombeau de Lazare. Les larmes et les gémissements du Seigneur n'étaient pas les dernières émotions du Seigneur alors qu'Il était sur le point de démontrer Son pouvoir sur la mort. Le Seigneur éleva Son cœur dans la reconnaissance envers le Père. De la même manière, lorsqu'Il institua la Cène, avant de rompre le pain qui évoque Son sacrifice parfait, Il rendit grâce. C'est avec un cœur reconnaissant que le Seigneur dit : « Lazare, sors dehors ».

Un jour vient, pour lequel nous gémissons, où « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Ce jour n'est pas arrivé. Et nous sommes soumis à la détresse et au chagrin qui affectent si profondément nos vies actuelles. Mais nous avons l'assurance de la présence, de l'amour et de la puissance du Seigneur pour nous aider à traverser ces circonstances. Lorsque Jésus ressuscita Lazare, Il l'appela par son nom. Notre espérance attend le jour où le Seigneur nous appellera par notre nom en Sa présence. Son amour régnera éternellement. Aujourd'hui, jour après jour, nous sommes soutenus par Celui qui est la résurrection et la vie.

Les versets les plus courts de la Bible nous enseignent tant de choses. Parce que « Jésus pleura », nous connaissons Son amour. Parce que Jésus s'est écrié « C’est accompli » nous connaissons Son salut éternel.

Il veut maintenant que nous connaissions la joie : « Réjouissez-vous toujours ».

Gordon D Kell