L'obéissance de Christ

« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font »
(Luc 23:34).
« Père ! entre tes mains je remets mon esprit »
(Luc 23:46).

Luc rapporte les premières paroles du Seigneur depuis la croix : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font ». Il rapporte également les dernières paroles : « Père ! entre tes mains je remets mon esprit ». J'ai toujours été impressionné par le fait que les sept déclarations du Seigneur sur la croix sont accompagnées du nom du Père. Tout ce que le Seigneur a fait était en obéissance à Son Père. Il a dit : « Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j'ai le pouvoir de la laisser, et j'ai le pouvoir de la reprendre : j'ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10:18). Il s'agissait d'un commandement exigeant l'obéissance. Dans Sa dernière déclaration depuis la croix, le Seigneur Jésus accomplit la première partie du commandement. Il donne Sa vie. L'homme avait l'intention de détruire le Fils de Dieu, mais l'Écriture nous dit qu'Il a donné Sa vie. Il l'a donnée volontairement, par obéissance à Son Père et par amour pour nous. Toute la haine de l'homme contre Dieu s'est manifestée dans la crucifixion du Fils de Dieu. Mais à la croix, l'amour de Christ a brillé dans toute sa gloire. Le Seigneur Jésus, dans l'obéissance totale à Son Père, donna Sa vie. La croix est la démonstration la plus puissante de l'amour de Dieu. Et l'obéissance de Christ jusqu'à la mort est la base du pouvoir de Dieu de sauver. Cela nous amène à adorer Celui qui nous a tant aimés. Cela nous enseigne également l'importance de l'obéissance au Seigneur dans notre propre vie. C'est ainsi qu'Il peut agir puissamment à travers nous. Nous ne pouvons pas avoir une vie puissante si nous ne sommes pas obéissants. À la croix, nous apprenons la grandeur de l'amour de Dieu pour nous. Cela entraîne une réponse d'amour à Celui qui s'est donné pour nous : « Un amour si étonnant, si divin, exige mon âme, ma vie, mon tout » (cantique anglais).

Le voile du temple fut déchiré de haut en bas. Le voile se trouvait à l'entrée du lieu très saint. C'était le lieu où Dieu avait habité parmi Son peuple. Le souverain sacrificateur entrait dans ce lieu le jour des expiations. Il répandait le sang sur le propitiatoire pour répondre aux péchés du peuple. Lorsque Christ, le véritable sacrifice, mourut au Calvaire, tous les jugements de Dieu contre le péché furent exécutés. Le voile déchiré est une image de la façon dont Dieu a supprimé la distance qui existait entre Lui et les hommes à cause du péché. Dieu fait appel à chacun sur la base de Son amour, un amour qui n'a pas changé.

Un chrétien s'intéressait beaucoup aux trains à vapeur. Il fut invité dans une usine où l'on fabriquait des locomotives. L'ingénieur en chef lui fit une visite guidée. Il l'emmena dans le département où les locomotives étaient conçues. Il lui expliqua les différentes étapes du développement, de la construction et des essais de ces grandes machines. Une journée passionnante. À la fin de la visite, le chrétien remercia l'ingénieur en chef et lui serra chaleureusement la main. À sa grande surprise, la main de l'homme était froide et molle. L'ingénieur en chef, voyant la surprise sur le visage du chrétien, lui expliqua que lorsqu'il était apprenti, il s'était accidentellement enfoncé un clou dans la main. Depuis lors, il n'avait jamais pu la refermer. Le chrétien regarda l'homme en face et lui dit : « J'ai un Sauveur qui s'est fait enfoncer des clous dans les mains il y a 2 000 ans et qui, depuis lors, ne les a jamais refermés à ceux qui viennent à lui ».

Gordon D Kell