De la foi à l'espérance

« Par la foi, Joseph, en terminant sa vie, fit mention de la sortie des fils d'Israël et donna un ordre touchant ses os »
(Hébreux 11:22).

Joseph est l'un des hommes les plus remarquables de la Bible. Comme le Seigneur Jésus, il a été aimé par son père et haï par ses frères. Il a souffert de la part de ses frères, qui l'ont vendu comme esclave. Il a subi l'injustice et l'emprisonnement. Mais dans une merveilleuse illustration de la résurrection, il sort de prison pour devenir un sauveur. Dieu était avec Joseph. Il l'a protégé contre ses frères, dans la maison de Potiphar et en prison. Dieu l'a béni dans tout ce qu'il a fait. Joseph est sorti de prison, non seulement pour interpréter le rêve de Pharaon, mais aussi pour transformer son royaume. C'est un homme qui, par la grâce de Dieu, a développé la plus grande nation du monde de l'époque. En sauvant le royaume de la famine, Joseph a pu, conformément à la volonté de Dieu, sauver sa propre famille et revoir son père qui l'aimait tant. Tout cela, il l'a fait par la main de Dieu. On peut penser qu'il y a tellement de choses que Joseph a accomplies et qui auraient pu être rapportées dans l'épître aux Hébreux pour décrire sa foi.

La plus surprenante est celle que nous avons lue : les instructions qu'il a données concernant ses os (Genèse 50:25). On peut se demander pourquoi c'est si important. Elle est importante parce qu'elle nous montre que Joseph regardait vers l'avenir, qu'il avait de l’espérance. Bien qu'il ait vécu une vie si puissante en Égypte, son cœur était attaché à la Terre promise. Joseph avait la foi et attendait avec impatience le moment où son peuple quitterait l'Égypte et hériterait de la terre que Dieu lui avait donnée. Il croyait aux promesses de Dieu. Et, bien sûr, lorsque Moïse quitta l'Égypte le soir de la Pâque, il emporta avec lui le corps de Joseph. On a dit que Joseph avait eu les funérailles les plus longues de l'histoire. Elles ont duré plus de quarante ans ! Alors que les enfants d'Israël traversaient le désert, Joseph les accompagnait partout. Jusqu'à ce que Josué fasse entrer le peuple dans la terre promise et que Joseph, le grand homme de Dieu, soit enterré à Sichem (Josué 24:32). Il est un rappel du Seigneur Jésus. À la fin du livre de la Genèse, Joseph est la promesse de l'espérance. À la fin du livre de Josué, il est l'accomplissement de l'espérance.

Le christianisme se caractérise par trois choses : la foi, l'espérance et l'amour. Le plus grand d'entre eux est l'amour, qui est éternel. La foi cédera la place à la vue et l'espérance s'accomplira. Mais aujourd'hui, nous avons une foi et une espérance vivantes. Dans la Bible, l'espérance du chrétien se réfère à quelque chose de futur mais d'absolument certain. Joseph croyait avec une certitude absolue que Dieu conduirait Son peuple vers la Terre promise, et il s'est préparé à cet événement. Nous croyons qu'un jour, le Christ reviendra et que, comme le dit l'apôtre Paul, « nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). Comme le dit Jean, « nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est » (1 Jean 3:2). Il s'agit d'une espérance purificatrice : « Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur » (1 Jean 3:3). Et, bien sûr, le Seigneur Jésus a dit : « je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi » (Jean 14:3). Le défi de la foi est de vivre à la lumière de la réalité de la venue de Christ. Cette espérance a transformé la vie des premiers chrétiens. Leur mot d'ordre était « Maranatha » : le Seigneur vient. L'attente du Seigneur nous incite à servir. L'attente du Seigneur nous incite à l'adoration.

Gordon D Kell