33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.

Viens en aide à mon incrédulité

« Et aussitôt le père de l'enfant, s'écriant, dit avec larmes : Je crois, viens en aide à mon incrédulité » (Marc 9:24).

La répétition est essentielle à l'apprentissage. Certains d'entre vous se souviennent peut-être d'avoir récité à haute voix, à l'école, nos « tables de multiplication » ou d'avoir écrit cinquante fois le mot « nécessaire » (j'espère que je l'ai bien orthographié !). Dieu ne cesse de nous rappeler de lui faire confiance. Au 21ème siècle, Il attend toujours de nous que nous vivions par la foi. Cette confiance en Lui n'est pas seulement pour les temps de crise, mais pour chaque jour de notre vie. La confiance est quelque chose qui se développe. En apprenant à faire confiance au Seigneur dans des circonstances ordinaires, nous apprenons à lui faire confiance dans des circonstances extraordinaires. La confiance est une question de relation. Il y a de la joie à faire confiance à Dieu parce que cela démontre notre relation avec Lui. C'est l'expérience de se jeter dans les bras de Dieu et de découvrir que « Le Dieu d'ancienneté est [ta] demeure, et au-dessous [de toi] sont les bras éternels » (Deutéronome 33:27).

La première fois que nous nous sommes approchés du Sauveur dans nos besoins et avec une foi simple, nous avons fait l'expérience de l'amour et de la paix de Dieu ainsi que de la joie dans nos cœurs. Il est donc étrange qu'après une telle expérience, nous hésitions à faire confiance à Celui qui a tant transformé notre vie. Pourtant, cela arrive. Le Seigneur Jésus a souvent dû réprimander le manque de foi de Ses disciples. Leur incrédulité était irrationnelle, car ils étaient témoins de la puissance du Sauveur en toutes circonstances. Pourtant, lorsque la tempête éclatait ou qu'ils étaient confrontés à une foule de personnes affamées, leur foi reculait. Je dois confesser que ma foi s'est enfuie de la même manière.

En Marc 9, un père vient demander au Seigneur de guérir son fils muet : « mais si tu peux quelque chose, assiste-nous, étant ému de compassion envers nous » (Marc 9:22). Il voulait simplement de l'aide. J'ai remarqué que dans la prière publique, nous utilisons souvent l'expression : « Seigneur, nous voulons seulement... » Nous ne visons pas grand-chose ; nous voulons seulement un peu d'aide. Il semble que nous hésitions à demander davantage, probablement parce que nous ne nous sentons pas dignes ou méritants. Le Seigneur aborde ce problème. Bien que le père soit bouleversé, Jésus le presse : « Le « Si tu peux », c'est : Crois ! toutes choses sont possibles à celui qui croit ». Pourquoi le Seigneur ajoute-t-il parfois de la pression lorsque nous sommes déjà sous pression ? Parce qu'Il veut nous amener à une confiance totale. Cette pression a produit la réponse puissante et honnête du père : « Je crois, viens en aide à mon incrédulité » (v. 24).

Le père de l’enfant exprime ce que signifie faire confiance à Dieu. Il utilise deux fois le mot « aide ». En Hébreux 4:16, nous lisons : « Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun ». En peu de temps, le père est passé d'une situation où il demandait au Seigneur Jésus « si tu peux quelque chose » à une situation où il s'est jeté dans les bras de Dieu.

Les larmes peuvent exprimer le chagrin ou la joie. Elles expriment aussi un grand besoin ; nous nous effondrons lorsque nous avons le sentiment profond de notre totale faiblesse. La confiance consiste à sentir notre faiblesse mais, en même temps, à faire appel à Celui qui peut répondre à tous nos besoins. Le père a reconnu la Personne et la puissance du Seigneur et a cru : « Je crois ». Il a également compris la fragilité de sa foi et a fait appel au Seigneur pour qu'Il l'aide à lui faire confiance. Nous n'y pensons pas assez. Même lorsque nous faisons confiance, nous nous inquiétons de voir notre foi échouer, pensant que tout dépend de nous. La puissance de la foi du père ne résidait pas seulement dans le fait qu'il croyait que le Seigneur pouvait guérir son fils, mais aussi dans le fait qu'il demandait au Seigneur d'éliminer l'incrédulité générée par les circonstances. Cette prière a touché le cœur de Christ ; elle le touche encore.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.