33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Néhémie, construire en harmonie

« Le Dieu des cieux, lui, nous fera prospérer, et nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n'avez ni part, ni droit, ni souvenir à Jérusalem. Alors Éliashib, le grand sacrificateur, et ses frères, les sacrificateurs, se levèrent et bâtirent la porte des brebis ; ils la sanctifièrent, et en posèrent les battants »
(Néhémie 2:20-3:1).

Néhémie 3 peut apparaitre, à première vue, comme un simple compte rendu de la reconstruction des murs et des portes de Jérusalem. Mais il nous en apprend beaucoup sur la manière dont le peuple de Dieu a accompli l'œuvre de Dieu. Ce passage remarquable contient de nombreuses illustrations utiles. Je voudrais me concentrer sur les éléments qui caractérisent la manière dont le peuple de Dieu a travaillé en harmonie pour la gloire de Dieu.

Il est très frappant que la première personne mentionnée soit Éliashib, le souverain sacrificateur. Le fait de voir leur souverain sacrificateur et ses compagnons construire la porte des brebis a dû être un grand exemple et un formidable encouragement pour les membres du peuple. Ils s'attendaient peut-être à ce qu'il dirige les prières et le culte, ce qu'il faisait bien sûr, mais il travaillait dur comme tout le monde. Aux côtés de leurs frères, le souverain sacrificateurs et ses compagnons déblayèrent les ordures, posèrent des fondations, réparèrent et reconstruisirent des murs et des portes. Ils abordaient leur travail pratique de la même manière que leurs responsabilités spirituelles. Ils étaient un exemple : « ni comme dominant sur des héritages, mais en étant [les] modèles du troupeau » (1 Pierre 5:3). Les bergers spirituels ont construit la porte des brebis !

Les personnes qui ont construit les murs nous sont progressivement présentées. Leurs noms sont précieux pour Dieu. Il est triste d'apprendre que, si les Thekohites travaillaient dur, il n'en allait pas de même de leurs principaux qui « ne plièrent pas leur cou au service de leur Seigneur » (v.5). Mais cette attitude était inhabituelle, et elle n'a pas empêché le travail. Nous ne devrions jamais laisser ceux qui ne veulent pas s'engager dans l'œuvre du Seigneur en freiner le progrès. Parmi les bâtisseurs, il y avait des orfèvres, des parfumeurs, des marchands, des lévites et des prêtres, qui tous faisaient des réparations et fortifiaient Jérusalem. Des hommes d'exception et des artisans habiles ne rechignèrent pas à faire un travail si différent de leurs occupations habituelles. Les chefs du peuple travaillaient à côté de ceux qu'ils gouvernaient. L'un d'eux, Shallum, chef de la moitié du district de Jérusalem, travaillait avec ses filles aux travaux de construction (v.12). Il est intéressant de noter que les Thekohites ont fait preuve de dévouement à l'égard de leurs principaux en réparant également une autre section de la muraille (v.27).

Chaque groupe travaillait à côté du suivant. Chaque partie de la muraille était liée à la suivante. Pour faire ce travail correctement, il fallait de la compréhension, un but unique, de l'harmonie, des efforts considérables et de l'habileté. Les ouvriers devaient être prêts à reconnaître les dons et les capacités de chacun, ainsi que leurs limites. Ils devaient être prêts à apprendre : les prêtres apprenaient des artisans ; les riches apprenaient des pauvres ; les travailleurs ordinaires bénéficiaient du travail aux côtés de leurs chefs et de leurs prêtres. Et je soupçonne que ce service fut le plus joyeux auquel ils aient jamais participé. Ils apprirent tant de choses les uns sur les autres ainsi que les uns des autres. Ils ne construisaient pas seulement les murs et les portes de Jérusalem, ils construisaient une communauté.

La construction commençait et se terminait à la porte des brebis (v.1 ; v.32). Il est difficile de ne pas se rappeler les paroles du Seigneur : « Moi, je suis la porte : si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera et il sortira, et il trouvera de la pâture » et « Moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa vie pour les brebis » (Jean 10:9,11). Tout commence et finit avec le Seigneur. Son amour est la motivation de notre adoration et de notre service.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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