Mon berger

« L'Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien »
(Psaume 23:1).

En six courts versets, le Psaume 23 nous fait découvrir tant de bénédictions spirituelles essentielles qui remplissent toujours nos cœurs de l'émerveillement du salut de Dieu. Le psaume commence par la personne du berger. David a dû souvent lever les yeux la nuit pour contempler le ciel étoilé et adorer Dieu en tant que Créateur. En même temps, il savait que cette personne glorieuse était son berger. Cela remplissait son cœur d'une sainte confiance : « je ne manquerai de rien ». Il savait que Dieu était la source de toute bénédiction spirituelle et matérielle.

David applique son expérience de berger à sa propre expérience spirituelle lorsqu'il parle des pâturages du berger (v.2). David avait compris l'importance de la communion avec Dieu, et il nous enseigne une leçon fondamentale. Nous pensons que la communion est quelque chose dont nous prenons l'initiative. Mais pour David, c'est Dieu qui en est l'initiateur. Le Seigneur veut être en communion avec nous, et Il nous conduit en Sa présence. La communion est essentielle à la vie de disciple et le fait d'être en présence de Dieu est réparateur.

David parle ensuite des chemins du berger (v.3). Nous sommes habilités à suivre le berger dans la justice, à témoigner de Lui. Dieu a un chemin de justice pour chacun d'entre nous. Il y a des choses que nous vivons et qui nous sont familières, mais nous avons aussi besoin d'une direction et d'une orientation personnelles. Cette direction est nécessaire chaque jour.

Nous ne sommes pas à l'abri des dangers de ce monde ou des circonstances de la vie. Mais notre temps est entre Ses mains. Pierre, Jacques et Jean étaient les disciples les plus proches du Seigneur. Leur riche expérience spirituelle du Seigneur a été extrêmement bénéfique pour l'Église de Dieu. Pourquoi Pierre a-t-il été sauvé d'Hérode ? Pourquoi Jacques a-t-il été exécuté ? (Actes 12). Nous ne le savons pas. Mais nous connaissons la présence du Berger (v.4). Nous bénéficions de Sa présence tout au long de notre vie de disciple. Pierre en a fait l'expérience lorsqu'il dormait dans sa cellule de prison entre les soldats. Et je suis sûr que Jacques en a fait l'expérience lorsqu'il a été exécuté par Hérode. La présence de Dieu n'est pas passive, mais se caractérise par Sa sollicitude pastorale. Sa houlette nous guide et son bâton nous réconforte.

Au verset 5, David parle de la provision du berger. Nous avons la communion du Berger dans un monde qui est souvent hostile à notre foi en Christ. Nous sommes dans le monde, mais nous n'en faisons pas partie, et le Grand Berger nous fournit tout ce dont nous avons besoin. La clé de tout cela est la bénédiction de l'Esprit de Dieu, l'onction (1 Jean 2:20). Et notre bénédiction est destinée à déborder et à atteindre les autres.

Enfin, nous avons la promesse du berger (v.6). David évoque la bonté de Dieu dans les moments de joie et Sa miséricorde dans les moments de détresse. La présence du Berger est éternelle : « Je ne te laisserai point et je ne t'abandonnerai point » (Hébreux 13:5). Et Il promet de nous faire entrer dans la maison du Père (Jean 14:1-3).

Ce matin, alors que nous nous réunissons, que nos cœurs soient remplis d'adoration pour le Bon Berger.

Gordon D Kell