33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Un temps d'aimer, et un temps de haïr

« …un temps d'aimer, et un temps de haïr ; un temps de guerre, et un temps de paix » (Ecclésiaste 3:8).

Le Psaume 45:7 dit prophétiquement du Christ : « Tu as aimé la justice, et tu as haï la méchanceté ». Esaïe met en garde contre ceux qui « appellent le mal bien, et le bien mal » (voir Esaïe 5:20). C'est une voie morale dangereuse que nous empruntons lorsque nous ignorons ce qui est mal et, pire encore, lorsque nous nous convainquons que c'est bien. Saper le bien en le présentant comme un mal est un signe de faillite morale. Le chrétien ne devrait jamais être surpris par les contorsions de l'esprit humain lorsqu'il tente de justifier l'échec moral. Notre témoignage consiste à suivre notre Sauveur en aimant la justice et en haïssant la méchanceté.

Ce processus est décrit comme une guerre en Éphésiens 6. Pour être victorieux, nous trouvons notre force dans le Seigneur et dans la puissance intérieure du Saint Esprit. Et nous recevons toute l'armure de Dieu pour mener à bien la bataille spirituelle dans laquelle nous sommes engagés (voir Éphésiens 6:10-18). L'auteur de l'Ecclésiaste termine ce remarquable passage par « un temps de paix ». C'est une fin appropriée aux idées qu'il nous présente. Le chrétien est en paix avec Dieu (Romains 5:1), il jouit d'une paix qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4:7) et il connaît le Dieu de paix (Philippiens 4:9). Le Seigneur Jésus est décrit comme le Prince de la paix et, en Jean 14:27, Il dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif ». L'auteur de l'Ecclésiaste considère qu'un temps succède à un autre temps. Mais étonnamment, nous pouvons connaître la paix de la présence de Dieu au moment même où nous traversons des circonstances qui sont loin d'être paisibles.

Ces derniers jours, nous avons réfléchi au « temps ». Nous avons besoin de temps pour adorer et prier, de temps pour écouter Dieu dans Sa parole, de temps les uns pour les autres, de temps pour nos enfants, nos familles, nos amis, notre communauté et nos voisins. Nous devons sacrifier du temps au service, mais aussi nous reposer un peu (voir Marc 6:31). Nous devons également prendre le temps de réfléchir au chemin que nous parcourons dans la vie. Avec 24 heures par jour et 7 jours par semaine, chaque semaine compte 168 heures. Il est bon de réfléchir à la manière dont nous utilisons cette précieuse ressource. Nous ne pourrons jamais revenir en arrière pour réutiliser le temps. Mais par la grâce de Dieu, même si nous avons perdu des années, nous ne devons jamais oublier que Dieu a le pouvoir de nous rendre « les années qu'a mangées la sauterelle » (Joël 2:25).

L'Écriture nous encourage à réfléchir et à agir en ce qui concerne notre utilisation du temps : « saisissant l'occasion, parce que les jours sont mauvais » (Ephésiens 5:16) ; « Marchez dans la sagesse envers ceux de dehors, saisissant l'occasion » (Colossiens 4:5). Dieu nous a donné une vie pour l'honorer, et un jour cette vie sera complète. Il nous encourage à vivre au jour le jour, en utilisant le temps qui nous est imparti avec sagesse et profit, et avec la confiance que nos temps sont en Sa main (Psaume 31:15). John Wesley a déclaré : « Je ne me préoccupe pas de ce qui se passera dans cent ans. Celui qui a gouverné le monde avant ma naissance s'en occupera de même après ma mort. Mon rôle est d'améliorer le moment présent ».

Ce moment présent, c'est aujourd'hui !

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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