33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Un temps de déchirer, et un temps de coudre

« …un temps de déchirer, et un temps de coudre ; un temps de se taire, et un temps de parler » (Ecclésiaste 3:7).

Dans l'Ancien Testament, la déchirure des vêtements était une pratique qui constituait un signe de repentance. Par exemple, il est dit d'Esdras : « Et lors de l'offrande du soir, je me levai de mon humiliation, et, mon manteau et ma robe déchirés, je m'agenouillai, et j'étendis mes mains vers l'Éternel mon Dieu » (Esdras 9:5). Se repentir, ce n'est pas seulement se désoler de ce que l'on a fait de mal, c'est faire quelque chose pour y remédier. Cela signifie changer pour le meilleur. L'acte physique de déchirer ses vêtements exprimait l'authenticité d'un cœur repentant. C'était l'expression d'un échec et d'une dépendance à l'égard de la miséricorde de Dieu et d'un désir d'être revêtu à nouveau de Sa justice.

Coudre, c'est réparer et donner le sentiment que ce qui a été déchiré a de la valeur. Je me souviens que, lorsque j'étais enfant, je regardais ma grand-mère repriser des chaussettes usées. Elle disait qu'il n'y avait pas de honte à avoir une chaussette reprisée, mais seulement une chaussette trouée. Nous vivons dans une société où l'on jette tout. Souvent, il ne vaut pas la peine de réparer quelque chose parce qu'il est moins cher d'acheter un autre produit. Heureusement, nous ne considérons pas encore nos semblables en ces termes. Nous cherchons naturellement à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour guérir la maladie, et tout sera fait pour sauver une vie.

La Bible fait également référence à la guérison spirituelle. Au début de Son ministère public, Jésus a lu : « L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres ; il m'a envoyé pour publier aux captifs la délivrance » (Luc 4:18, tiré d'Esaïe 61:1).

Paul souligne l'importance de restaurer ou de guérir ceux qui ont commis des erreurs : « Frères, quand même un homme s'est laissé surprendre par quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez un tel homme dans un esprit de douceur, prenant garde à toi-même, de peur que toi aussi tu ne sois tenté » (Galates 6:1). Ce ministère de restauration est essentiel à la communion chrétienne.

L'auteur de l'Ecclésiaste place « un temps de se taire » avant « un temps de parler ». Jacques a une pensée similaire : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler » (Jacques 1:19). Le Seigneur Jésus a prêché et enseigné pendant trois ans, mais pendant Son procès, Il a gardé le silence. Esaïe le décrit comme « une brebis muette devant ceux qui la tondent ; et il n'a pas ouvert sa bouche » (Esaïe 53:7).

Parfois, le plus sage est de garder le silence. Souvent, nos paroles peuvent jeter de l'huile sur le feu. Tout au long de l'histoire, des hommes ont utilisé le pouvoir de la parole pour enflammer les passions des peuples et les persuader de suivre une voie qui a causé un grand tort au monde. La langue, comme nous le rappelle Jacques, est une petite partie du corps, mais elle est capable de faire des dégâts incalculables.

D'un autre côté, il y a des moments où nous devons dire la vérité « dans l'amour » (Éphésiens 4:15), et nous devons parler. Lorsqu'un ami, au prix d'un effort personnel, nous parle avec amour pour souligner des choses qui peuvent être douloureuses mais qui sont justes, nous devons avoir la grâce d'accepter ce qui est dit. « Les blessures faites par un ami sont fidèles » (Proverbes 27:6). Ce faisant, il est extraordinaire de découvrir que Dieu utilise de telles « blessures » pour apporter des bénédictions spirituelles.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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