Croyez en moi

« Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20:28).

Nous avons tous un cheminement de foi. Quel que soit le chemin parcouru, notre faiblesse nous est constamment rappelée. Mais c'est au cours de ce même voyage que nous apprenons la puissance de l'amour et de la grâce du Seigneur Jésus.

Thomas n'a jamais semblé être le plus heureux des hommes. Dans l'histoire de Lazare, il parle d'aller mourir. Il ne voyait que les ténèbres de la mort, mais il a ensuite été témoin de la lumière de la vie dans le Seigneur Jésus, qui est la résurrection et la vie. Dans la chambre haute, en Jean 14, le Seigneur Jésus encourage Ses disciples à ne pas être troublé, mais à croire en Lui. Il allait au ciel, et un jour glorieux, Il amènerait les Siens dans la maison du Père. Il leur a dit à plusieurs reprises ce que signifiait son entrée dans la mort à la croix du Calvaire. Mais Thomas dit au Seigneur que les disciples ne savent pas où Il allait et ne pouvaient donc pas connaître le chemin. Jésus donne une réponse merveilleuse : « Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

La Bible ne nous dit pas pourquoi Thomas n'était pas avec ses amis lorsque Jésus ressuscité est venu vers ses disciples en Jean 20. Avec la joie au cœur, les disciples annoncent à Thomas qu'ils ont vu le Seigneur. Cela faisait trois ans que Thomas était avec le Seigneur Jésus, qu'il écoutait Sa parole et qu'il voyait Sa puissance. Il a entendu le Seigneur Jésus parler de Ses souffrances, de Sa mort et de Sa résurrection. Il était là lorsque Jésus a ressuscité Lazare. Les hommes avec lesquels il avait vécu pendant cette période, des amis que Thomas aimait et en qui il avait confiance, lui ont dit qu'ils avaient vu le Seigneur. À ce moment-là, Thomas a une occasion unique de répondre aux paroles du Seigneur dans Jean 14:1 : « croyez aussi en moi ». Au lieu de cela, il dit : « À moins que je ne voie en ses mains la marque des clous, et que je ne mette mon doigt dans la marque des clous, et que je ne mette ma main dans son côté, je ne le croirai point » (Jean 20:25).

Huit jours plus tard, Jésus apparaît à nouveau à Ses disciples et, debout au milieu d'eux, leur dit : « Paix vous soit ! ». Puis, dans un acte de grâce des plus étonnants, Il invite Thomas à faire ce que son incrédulité volontaire exigeait et, en même temps, à accomplir ce que l'amour du Seigneur exigeait : « croyez aussi en moi ». Cet acte a fait jaillir du cœur du cher Thomas une adoration totale : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ».

Le Seigneur, et Lui seul, reproche à Thomas son incrédulité. En même temps, Il attend avec impatience l'adoration des millions de saints qui ne verront jamais ce que Thomas a vu, mais qui croiront au Sauveur mort et ressuscité pour eux. Le Sauveur ressuscité, en tant que Grand Berger, a ramené deux hommes à lui : Thomas, qui l'a renié à la résurrection, et Pierre, qui l'a renié pendant qu'il souffrait. L'amour de Christ triomphe de nos faiblesses les plus profondes et fait de nous, d'abord comme Thomas, des adorateurs – « Mon Seigneur et mon Dieu ! » – et ensuite comme Pierre, des disciples : « Toi, suis-moi » (Jean 21:22).

« …afin que l'épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l'or qui périt et qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée [tourner] à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, lequel, quoique vous ne l'ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d'une joie ineffable et glorieuse, recevant la fin de votre foi, [le] salut des âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Gordon D Kell