33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Heurter un bureau

« Et ils vinrent à Mara ; mais ils ne pouvaient boire des eaux de Mara, car elles étaient amères : c'est pourquoi son nom fut appelé Mara. Et le peuple murmura contre Moïse, disant : Que boirons-nous ? Et il cria à l'Éternel ; et l'Éternel lui enseigna un bois, et il le jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douces » (Exode 15:23-25).

La majeure partie d'Exode 15 est un hymne de louange à Dieu pour avoir fait traverser la Mer Rouge aux enfants d'Israël dans un acte de salut des plus incroyables. Nous avons le chant de Moïse et du peuple, et le chant de Marie. Je doute qu'il y ait jamais eu un chœur aussi vaste adorant Dieu avec autant de joie. C'est une scène étonnante d'une nation répondant comme un seul homme au Dieu de son salut. Ensuite, nous arrivons aux eaux de Mara.

En l'espace de quelques jours, les beaux chants de louange ont pris fin. Au lieu de cela, le même peuple est devenu une masse plaintive, concentrant son mécontentement sur l'homme que Dieu a choisi pour les conduire au salut. Il y a quelque chose d’irrationnel dans leur incrédulité. Ils ne se sont pas arrêtés pour considérer un instant leur expérience de la puissance de l'amour de Dieu pour eux. Ils n'ont pas non plus pensé que c'était le même Dieu qui les avait conduits dans le désert de Shur et aux eaux amères de Mara. C'est dans ce désert, en Genèse 16, qu'Agar a découvert que Dieu la voyait et prenait soin d'elle. Comme je peux perdre rapidement la foi lorsque les circonstances de la vie me mettent à l'épreuve ! J'ai souvent commis l'erreur de penser, ou du moins d'agir, comme si ces circonstances étaient le fruit du hasard et qu'il n'y avait pas de dessein de Dieu en elles.

Au travail, j'ai un jour laissé le tiroir de mon bureau ouvert. Plus tard, j'ai heurté ce tiroir laissé ouvert et je me suis blessé au tibia. Je me souviens avoir pensé que cet événement n'avait d'autre but que de m'apprendre à être plus prudent. Quelque temps plus tard, un collègue a vécu une expérience similaire. Je ne peux pas partager avec vous les mots qui sont sortis de sa bouche. Mais cela m'a aidé à comprendre que Dieu permet que nous passions par des circonstances petites et grandes pour faire de nous les personnes qu'Il veut que nous soyons.

Ce n'est pas par hasard que le peuple s'est retrouvé aux eaux de Mara. C'était pour leur enseigner, au début de leur voyage dans le désert et au vu de tout ce qu'ils allaient devoir affronter, que Dieu ferait sortir la bénédiction de l'amertume. Nous le voyons dans les histoires d'hommes comme Jacob et Joseph, et de femmes comme Ruth et Anne.

Mais comment les eaux sont-elles devenues douces ? Par Moïse voyant et jetant un bois dans ces eaux. Plus loin, à la fin du verset 26, Dieu dit : « je suis l'Éternel qui te guérit ». Il est difficile de ne pas penser à un autre bois que nous connaissons lorsque nous lisons ce que Moïse a fait. Pierre écrit à propos du Seigneur Jésus : « …lui-même (Christ) a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu'étant morts aux péchés, nous vivions à la justice ; "par la meurtrissure duquel vous avez été guéris" » (1 Pierre 2:24).

Nous sommes sauvés par l'amour de Christ, amour qui s'est manifesté dans toute sa plénitude au Calvaire. Cet amour nous apprend à vaincre le péché et guide nos pas dans les sentiers de la justice. Sa puissance de guérison préside à nos vies. Et, au verset 27, ce même amour nous conduit à jouir de toutes les bénédictions de Dieu dans un monde hostile, annoncé dans l'oasis qu'était Élim.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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