Nourrir, libérer et soigner

« Mais lui, les ayant tous mis dehors, et l'ayant prise par la main, cria, disant :
Jeune fille, lève-toi. Et son esprit retourna en elle, et elle se leva immédiatement ;
et il commanda qu'on lui donnât à manger » (Luc 8:54-55).

« Et le mort sortit, ayant les pieds et les mains liés de bandés ; et son visage était enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller » (Jean 11:44).

« …mais un Samaritain, allant son chemin, vint à lui, et, le voyant, fut ému de compassion, et s'approcha et banda ses plaies, y versant de l'huile et du vin ; et l'ayant mis sur sa propre bête, il le mena dans l'hôtellerie et eut soin de lui. Et le lendemain, s'en allant, il tira deux deniers et les donna à l'hôtelier, et lui dit : Prends soin de lui ; et ce que tu dépenseras de plus, moi, à mon retour, je te le rendrai » (Luc 10:33-35).

Dans la résurrection de la fille de Jaïrus, dans la résurrection de Lazare et dans l'histoire du bon Samaritain, Jésus nous enseigne qu'Il est le seul à pouvoir sauver. Mais Il nous fait aussi comprendre nos responsabilités spirituelles à l'égard de notre famille, de nos amis et de nos voisins.

Après avoir ressuscité la fille de Jaïrus, le Seigneur ordonne qu'on lui donne à manger. Cela illustre l'importance de nourrir spirituellement nos enfants à la maison. En Jean 21, le premier commandement de Jésus à Pierre concernant la conduite du troupeau de Dieu était de faire paître Ses agneaux. Le Seigneur pense tout particulièrement aux jeunes et aux immatures. Il nous fait comprendre qu'il est important de veiller à ce qu'ils soient pris en charge et aidés en Christ.

Lazare était un ami de Jésus, quelqu'un qu'Il aimait. Lorsqu'Il a ramené Lazare à la vie, Il lui a ordonné d'être libéré des conséquences de la mort. Le Seigneur nous enseigne la puissance de l'amitié chrétienne. Ses amis ont dû libérer Lazare des vêtements funéraires qui l'empêchaient de jouir de la liberté de mouvement. L'amour nous commande de nous aider les uns les autres à nous libérer de ce qui nous empêche d'entrer dans la liberté que nous avons en Christ et d'en jouir.

L'histoire du bon Samaritain nous donne une image de l'amour et de l'attention compatissants de Jésus. L'aubergiste poursuit dans cette voie en tenant compte de la promesse de retour du Samaritain. L'exemple nous est donné pour faire de même.

Dans nos restrictions actuelles, faisons appel à notre Dieu et Père béni pour que le Seigneur Jésus sauve. Et servons, dans l'humilité et la grâce, nos familles, nos amis et nos voisins. Tout cela dans la certitude de Son retour.

Gordon D Kell