Quatre autels, Quatre puits,
Quatre piliers, Quatre vêtements

Dans Hébreux 11, la grande ligne de foi, 7 hommes apparaissent qui ont vécu au temps de la Genèse. Abel, Enoch, Noé, Abram, Isaac, Jacob et Joseph. Ces quatre derniers se rejoignent et couvrent une période d'un peu plus de 200 ans. Abram marque un nouveau départ par Dieu. De la ligne de récupération, après l'échec vu dans Adam, Noé et la rébellion à la tour de Babel. Dans Abram, nous voyons la souveraineté de Dieu dans l'appel d'Abram hors d'Ur en Chaldée et lui faisant des merveilleuses et inconditionnelles promesses. En Isaac est exposée la vérité de la mort et de la résurrection. Et en Jacob, la merveilleuse grâce de Dieu. En Joseph se manifeste l'exaltation et la gloire, après avoir été initialement rejeté et méprisé.

Mais il y a un autre lien qui montre ces quatre hommes, c'est-à-dire qu'Abram a dressé quatre autels, Isaac a creusé quatre puits, Jacob a élevé quatre piliers, tandis que Joseph portait quatre vêtements.

A Sichem, (épaule, force) dans la plaine de Moré (instruction) Abram bâtit son premier autel. Lorsque nous sommes avec Dieu et sur le chemin de sa volonté, nous sommes à la place de la force et où nous pouvons recevoir l'instruction divine. Par cette instruction, on nous enseigne que le monde est le système jugé (tas de ruine). Et donc Abram construisant un autre autel, ayant Béthel, (maison de Dieu) à l'Ouest et Aï (tas de ruine) à l'Est. Faisant des progrès dans son âme, Abram vint et habita dans la plaine de Mamré, (vigueur et fermeté) qui est à Hébron, (communion). Étant dans la vigueur et la fermeté de la communion, il est ainsi préparé et capable de bâtir un autel sur le mont Morija, (fourni par Jéhovah) et a invoqué le nom de Jéhovah Jiré (l’Eternel pourvoira). Le Seigneur a pourvu alors et aussi plus tard dans l'Agneau de Dieu. (Jean 1:29)

Dans Isaac et les Puits, on parlerait du travail subjectif de l'Esprit en nous. Le premier puits était Esek (dispute, conflit). Il y a toujours conflit entre la chair (la nature) et l'esprit. Le deuxième puits était Sitna (la haine) non seulement la dispute mais maintenant la haine positive. Vu à part entière contre Christ quand il est ici et témoigné par la croix. Ils m'ont haï ainsi que mon Père (Jean 15:24) a dit notre Seigneur Jésus. L'acceptation de ce principe conduirait au puits suivant, Rehoboth (élargissement). La chair connue pour être ce qu'elle est et comprise comme telle, conduit à l'élargissement spirituel dans les choses divines, conduisant au puits suivant à Beër-shéba, (le puits du serment). L'Esprit en nous devient pour ainsi dire la garantie de la gloire en haut avec Christ. L'esprit est le gage de l'héritage jusqu'au jour où effectivement, esprit, âme et corps nous serons conformes à l'image de Christ.

Nous arrivons ensuite à Jacob et ses quatre piliers. Ces piliers sembleraient être les repères de l'histoire de son âme. L'élévation d'un pilier a mis en évidence une révélation importante d'appréhension dans son histoire. Le premier s'est produit sur le chemin de Paddan-Aram, lorsque Dieu lui a confirmé la bénédiction abrahamique et qu'il s'est rendu compte qu'il était l'objet de la grâce, des soins et de l'attention divine. Là, il éleva son premier pilier, versa de l'huile dessus et l'appela Béthel (la maison de Dieu). L'occasion suivante, était quand il s'enfuyait de Laban, quand il a été mis au courant du fait qu'il était l'objet de la préservation divine, de la colère de Laban. Et ici, il a élevé un pilier, et l'a appelé Galhed, (tour de guet). Il éleva le troisième pilier à son retour à Béthel. Et ici, il construisit maintenant un autel et l'appela El-Bethel (le Dieu de la maison de Dieu). L'appréhension et la croissance de l'âme, et ici, son nom a été changé de Jacob (supplanteur) à Israël (un prince avec Dieu). Et ici il éleva un pilier où Dieu lui parla ainsi et l'appela Béthel. Encore une fois, sur le chemin d'Ephrath (fertilité) qui est Bethléem (maison du pain), Rachel mourut lors de l’accouchement, et ici il éleva son quatrième pilier. Quel triomphe nous voyons dans ce chapitre, Debora, la nourrice de Rebecca meurt. Rachel meurt, Isaac meurt et ici il élève, dans une scène de mort, sa dernière colonne de témoignage. Et bien que Christ soit mort ici, par sa résurrection, Ephrath (fertilité) devient une réalité. Cet excellent « grain de Blé » est mort et a produit beaucoup de fruits ! Christ à son premier avènement était le « Ben-oni » d'Israël (fils de ma douleur).

Mais quand il reviendra, ce sera comme Benjamin (fils de ma main droite). C'est ainsi qu'il l'appelait. Le fils unique nommé par Jacob. Des piliers, des repères en effet !

Et maintenant, les vêtements que Joseph portait, représentant magnifiquement la personne et le chemin de notre Seigneur Jésus-Christ.

D'abord sa tunique aux multiples couleurs. Beaucoup de couleurs en effet ! Le bleu, Fils de Dieu le deuxième homme du ciel. Pourpre, Fils de l'Homme, Seigneurie universelle ! Ecarlate, Fils de David, Messie d'Israël, Roi d'Israël, Roi de toute la terre, Roi des rois, Seigneur des seigneurs. Deuxièmement, les vêtements laissés dans la main de la femme de Potiphar. L'impeccable virilité de Christ. Qui n'a commis aucun péché. Il ne connaissait aucun péché. Il n'y avait pas de péché en Lui. Il était incorruptible. Saint !

Troisièmement, ses vêtements de prison, figuratifs de Christ dans la mort (la grande prison). Le Seigneur de la vie et de la gloire enveloppé de vêtements funéraires ! Source de vie, donneur de vie dans la mort ? Mais la mort ne pouvait retenir sa proie. Il a arraché les barreaux. Comme Samson, il prit les portes de la porte et les deux portes et les porta au sommet de la colline. Il a conduit la captivité en captivité. Pierre et Jean ont vu les vêtements de lin où le corps du Seigneur était mis, alléluia ! Il est ressuscité !

Et maintenant, comme Joseph, Christ a été exalté sur le trône et a des vêtements de gloire et d'honneur, et le décret est « fléchissez le genou ». Et en tant que tel, il a obtenu une épouse, Son église, la plénitude de Celui qui est assis sur le trône. Moïse a écrit de Moi, Jean 5:46.

Alf Lindsay