33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Rassemblés en Mon Nom (Matthieu 18:20)

 Dans ce verset, le Seigneur Jesus nous donne les fondements mêmes de notre rassemblement avec Lui. Il suit directement Son enseignement concernant les prières au Père. Notre texte lit : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux ». Le verbe rendu  « rassemblé » ou « assemblé » est une bonne traduction de l’original, mais le modèle de verbe n’est pas clairement donné. Une traduction claire et littérale est : « Car là où deux ou trois se trouvent, ayant été rassemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux ». Le verbe original est dans la voix passive qui assume l’action d’un agent. L’agent est le Saint-Esprit, qui est le pouvoir de rassemblement. Les croyants ne s’y rencontrent pas simplement, de manière informelle ; ils ne se réunissent pas par habitude. Dans ce rassemblement dont le Seigneur Jesus parle ici, les saints y sont amenés. Un de nos vieux auteurs d’hymnes exprime clairement la pensée dans ces mots ; « Jesus Seigneur, nous nous rassemblons dans les liens de Ton amour propre ; tu nous a amenés ici, Sa signification profonde à prouver maintenant ».

 Voici sûrement le vrai sens d’ « avoir été assemblé ». Ce n’est pas nous qui avons initié l’assemblée mais Lui, par Son Esprit dans nos cœurs, nous soulignant la puissance et l’émerveillement de Son amour fervent et plein d’abnégation, suscitant nos affections en réponse à Son amour propre et « appellant nos cœurs » à Lui.

 Si nous considérons le premier rassemblement de ce genre, le premier jour de cette semaine-là, lorsque les disciples étaient rassemblés dans cette salle,et « Jesus est venu et s’est tenu au milieu d’eux », quelles étaient les conditions ? Qu’il y avait là beaucoup d’ignorance, nous serions tous d’accord. Bien que certains aient vu le Seigneur ressuscité et Lui leur eut parlé, « certains doutaient » du fait merveilleux de Sa résurrection. Mais une chose est tout à fait incontestable. Tous ceux qui s’y trouvaient désiraient le Seigneur. Ils étaient Ses amis chaque homme chaque femme. Ils avaient regardé Sa crucifixion avec un cœur déchiré et saignant, comme Il avait été déchiré du milieu d’entre eux dans cette mort horrifiante. La plupart d’entre eux pensait qu’Il était parti du milieu d’eux pour toujours, dans un oubli cruel et immérité ; que le rêve était tout à fait terminé. Mais ils l’aimaient et vénéraient la mémoire de l’homme merveilleux dont l’amour, la gentillesse, la vérité et les actions puissantes avaient révolutionné leur vie terne et leur avait donné un nouvel espoir, un but nouveau et réel. Comme ils se rassemblaient, l’un après l’autre, sérieux, muets d’esprit de quoi est-ce qu’ils parlaient en attendant l’arrivée des autres ? Alors, ce n’était pas le temps, ce n’était pas la dernière nouvelle des problèmes politiques de l’époque et il ne s’agissait ni de leurs affaires ni d’eux-mêmes. Ils seraient pleins de Lui. S’ils pouvaient même se résoudre à parler (certains ne pourraient même pas le faire), ce serait de Lui qu’ils parlaient. Ils se souviendraient de Ses dernières paroles à leur égard ; ils se souviendraient de Ses gestes, de Ses regards gentils, de Sa compassion et Son pardon envers Ses bourreaux. Ils se rapelleraient de Sa mine, ce que Ses souffrances avaient fait à Son apparence. En bref, toutes leurs conversations, tout ce que quiconque se sentirait capable de participer, serait de Lui. Un de nos hymnes a ces belles lignes ;

 « De Lui et de Son amour nous allons chanter, Ses louanges viendront de nos langues ».

 Marie de Magdala, qui a été la première à Le voir vivant de parmi les morts, se souviendrait de Sa compassion pour elle dans sa vie de souffrance, et comment Il l’a liberée. Chacun chérirait des souvenirs des actes d’amour, des paroles gracieuses, des gestes gentils, de Sa vérité ; mais tout serait de Lui et de Son amour. C’est là où Il est arrivé. Il n’y avait rien dans la salle du gouverneur, ni dans la forteresse sinistre d’ Hérode, ni dans le palais du souverain sacrificateur qui puisse L’attirer ; mais c’était la compagnie de ces pauvres disciples (qui ne valaient même pas l’attention du monde religieux ou politique frénétique) qui a amené le Seigneur à cette salle-là. Ce qui les a amenés là, c’était le Seigneur Jésus ! Chacun qui s’y trouvait était un ami du Seigneur et chacun savait qu’il y trouverait de la fraternité et une compréhension chaleureuse et compatissante de son amour pour le Seigneur Jésus. Ce qui a amené le Seigneur là-bas, c’était la connaissance que ces hommes et femmes simples, L’aimaient d’un amour véritable et avaient très besoin de Lui. Et c’était parmi eux, ainsi rassemblés, qu’Il est venu. Le fait est qu’Il vient à ceux qu’Il aime et qui ont un amour réceptif pour Lui dans leur cœur. Il semble qu’il n’y à aucune preuve, dans les annales, que Ses amis s’attendaient à ce qu’Il vienne, mais c’était leur amour simple pour Lui qui les a dirigés à se rassembler. Est-ce que nous pouvons être certains que nous avons raison ? De nouveau, comme dans la référence aux demandes faites au Père, un simple accord verbal sur la forme qu'un rassemblement va suivre ou une simple observation formelle d’une coutume que l’on a suivi pendant des années ne suffirait pas à satisfaire le besoin de la part du Seigneur que les conditions seraient convenables. Rien de ce qui est simplement formel ou littéral ne serait assez pour satisfaire Son grand cœur. Il n’y a que la réponse affectueuse des cœurs pour satisfaire Son cœur. S’il fallait suivre seulement une procédure certaine ou observer un plan formel, nous pourrions en avoir sous forme imprimée et le suivre. Toute personne capable de lire pourrait mener un tel « culte ». Est-ce que c’est ce qu’Il désire, le Seigneur ? Il faut examiner la premiére réunion des disciples après Sa résurrection, pour être sûr que rien de ce genre n’est approprié ou souhaitable. Les disciples y ont été amenés par l’Esprit, leur propre affection profonde pour le Seigneur les a amenés à répondre à l’appel de l’Esprit. Ils n’avaient rien d’organisé pour donner quelque forme ou définition au rassemblement. Tout s’est déroulé lorsque l'Esprit a pris la direction. Ils se sont rassemblés là, chacun désirant le voir, et soudain, Il était là parmi eux. Comment Il y est arrivé, ne pourrait pas être plus claire. « Jésus est venu et s’est tenu au milieu d’eux. Et Il leur a dit : paix vous soit ! ». Il n’y a aucune indication pour savoir comment Il est entré dans la salle fermée ; Il a apparu simplement parmi eux. Rien ne pouvait L’empêcher. Ils n’ avaient pas besoin de faire des demandes. Ils s’y trouvaient en toute simplicité, tous conscients de l’échec et de leur besoin, mais avec un véritable amour pour Lui battant dans leurs seins, et Il est venu. Aujourd’hui, là où des conditions comparables existent sur la terre, dans une petite hutte de feuilles dans la jungle africaine, ou dans une cave miteuse en Chine, ou dans une clairière de forêt en Russie, Il viendra. Rien n’indique que les disciples avaient une sorte d’accord à se rassembler. Tout ce qui avait un caractère formel était absent. Ce n’est pas que nous devons savoir les heures du rassemblement ; cela semble nécessaire ; cependant le manque de toute référence formelle à celui-ci maintient l’ambiance libre des préparatifs humains. C’est tout du cœur et rien de l’esprit de l’homme. Un tel rassemblement est « en Son nom ». Personne n’aurait pensé à demander à ces premiers disciples, lors de ce premier rassemblement, pourquoi êtes-vous venus ici ? Si on leur avait posé la question, ils auraient peut-être eu du mal à fournir une réponse satisfaisante. En tout cas, on ne peut pas expliquer l’amour. La réponse simple, c’est qu’ils aimaient le Seigneur.

 Leur amour menerait beaucoup de ces Chrétiens-là, en temps utile, à des années d’emprisonnement et aux travaux durs avec des criminels endurcis, enchainés, à l’échafaud et au bourreau. Tel était l’amour pour Lui qui les a motivés et les y a amenés. Certains d’entre eux avaient d’autres intérêts ; certains appartenaient à des familles de pêcheurs et y avaient des intérêts commerciaux ; un certain nombre aurait eu d’autres préoccupations. La chose unique qui les a rassemblés, par l’Esprit, était leur amour commun pour cet Homme merveilleux, Le Christ de Dieu. C’était Son nom qui les a attirés. Si on leur avait demandé à quelle secte ils appartenaient, ils n‘auraient pas pu expliquer. Tout ce qu’ils pourraient dire c’est ; Nous aimons le Seigneur Jésus. Voici le besoin fondamental. Les croyants à Antioche étaient connus dans la ville tout simplement comme les Chrétiens. Cela était évident dans leur vie ! Ils aimaient le Seigneur.

 Le nom du Seigneur comprend tout ce qu’Il est, tout ce qu’Il a fait, tout ce qui est dans le dessein de Son Cœur pour les saints, toute la gloire rayonnante de Sa personne. Ainsi un rassemblement autour de Lui, en Son nom,favoriserait tout seul, une ambiance d’adoration sainte et de prosternation sans réserve devant Celui dont le nom est amour. Là où une compagnie de saints a été ainsi rassemblée, en Son nom, attirée par l’attraction magnétique de Sa personne, afin de se retrouver avec Lui, Il sera là pour les rencontrer.

 Pensons encore une fois à cette première rencontre qui, à tant d'égards, peut donner un modèle à tous les rassemblements qui s’ensuivraient, quel était le sentiment quand Il est arrivé soudainement parmi eux  ? Il n’est pas simplement entré dans la salle comme n’importe quel frère ou quelle sœur aurait fait ; Il est venu au milieu d’eux. Tous les yeux étaient fixés sur Lui. Personne ne s’occupait de ce qu ‘un autre portait, ou de n’importe quelle matière purement matérielle. Il faut noter que « les portes étaient fermées » pas seulement la « porte » comme dans l’un de nos hymnes charmants ;

 « Fermée la porte que nous laissons derrière nous Du travail et des conflits, des ennemis et des querelles Et à l’intérieur Ton amour nous lie Dans une fraternité de vie ».

 Mais le texte lit « portes ». Tout le reste était exclu de la salle, de leurs pensées, de leur esprit. Ils avaient devant eux, à portée de la main, l'Homme vivant, hors du milieu des morts, venu à eux pour les rencontrer. Ils n’avaient aucune autre pensée, cette chose seule a effacé tous les autres intérêts. Ils l’avaient là parmi eux, et toute autre chose serait une intrusion inacceptable. Chaque œil était sur Lui, chaque oreille était vivement prête à entendre Son chuchotement le plus faible à leurs cœurs débordants. « Les disciples se réjouissaient donc quand ils ont vu le Seigneur ». Si nous nous rassemblons par l’Esprit, comme cela, à Lui, en Son nom, rien ne manquera, et nous pouvons être assurés qu’Il viendra. Ceux qui sont ainsi rassemblés n’ont pas d’importance dans la société locale peut-être, ils sont peut-être mal vêtus, comme tant d’autres, ils sont peut-être financièrement mal lotis ; ils parlent peut-être un des dialectes étranges du pays, ils ne sont même pas peut-être très intelligents ; mais ces choses-là n’ont aucune importance. Ce qui compte uniquement, c’est qu’ils L’aiment et Ils Le désirent plus que tout le reste du monde qui nous entoure. Quand le Seigneur se rassemble avec les saints, « ils ont de tout et sont dans l’abondance ».

 Kitoko (John Barnes)

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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