33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Que ta vigueur dure autant que tes jours

(Deutéronome 33:25)

 Moise a parlé d’une profusion d’expérience avec le Seigneur. Il avait appris la bonté du Seigneur envers lui dans la maison de Pharaon, où il n’avait jamais oublié son Dieu et sa nation. Il avait connu l’importance de Son aide en exil, et il avait appris Son pouvoir et Sa sollicitude pendant quarante ans de vie dans le désert. Notre texte suggère un certain nombre de pensées.

1. Mes journées sont–elles longues ? Ainsi sera mon endurance. Les paroles de notre texte font partie de la bénédiction dernière de Moïse pour les tribus qu’il avait conduites d’après le pouvoir du Seigneur, pendant quarante ans, à travers le désert impitoyable du Sinaï, rigoureux, sans eau et sans piste, vers le pays que Dieu avait promis. Dans sa propre vie, lui-même il avait fait l’expérience ce dont il parle ici. Sa vie a été divisée en trois périodes importantes ; pendant 40 ans il était une personne privilégiée à la cour de Pharaon ; pendant 40 ans il était en exil dans un pays étranger ; pendant 40 ans il avait conduit Israël à travers le désert et leur a servi de médiateur avec Dieu. La troisième période avait été une période de tension énorme. Personne ne pouvait lire le récit de l’exode d’Israël d’Egypte et de ses pérégrinations dans le désert, sans éprouver de la compassion pour Moïse. Les hommes de fer se seraient effondrés sous la pression, mais à la fin de sa vie de120 ans son oeil n’était pas affaibli et sa vigueur ne s’en était pas allée (Deutéronome 34:7). Comment a-t-il pu faire face à ces années de lutte ? Beaucoup de ces jours ont dû sembler interminables. Est-ce qu’il y aurait une cessation de plaintes de ce people ? Est-ce qu’il pourrait jamais avoir un moment pour lui-même ? ; peut-être il s’est demandé parfois ; cependant sa vigueur a duré autant que ses jours. En effet, Hébreux 11:27 nous donne son secret. “Il a tenu ferme comme voyant Celui qui est invisible” Moïse était un homme de foi en Dieu et il a trouvé ses ressources dans le Dieu à qui il se fiait. Il a regardé au-delà du peuple, au-delà du désert brûlant, au-delà des problèmes incessants, et il a trouvé son soulagement de tout cela en son Dieu.

2. Mes journées sont-elles éprouvantes ? En Dieu je peux trouver la patience dont j’ai besoin pour continuer. Peu de gens, à part le Seigneur Jésus Lui-même, ont dû endurer une telle ingratitude comme Moïse. Chaque étape du voyage, de l’Egypte à Canaan, a été entachée par le mécontentement, et parfois la rébellion ouverte, du peuple. Même le Seigneur patient les a appelés “un peuple au cou raide.” A une période de grande confusion pour Moïse, sa docilité étonnante a été soulignée. “Et cet homme Moïse était très humble plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre” (Nombres 12:3). On peut remarquer que son humanité est clairement indiquée dans les mots “cet homme Moïse”Il n’était pas différent des autres hommes, fait de la même argile, sujet aux mêmes faiblesses, mais sous toute cette pression, sa docilité se tenait ferme. Tout comme ses jours sous la pression, la patience dont il avait besoin lui était accordée afin qu’il arrive à accomplir sa tâche ingrate.

3. Mes journées sont-elles surchargées ? Ainsi avec le Seigneur comme mon Aide et mon Ami le fardeau peut être porté. Le Seigneur Jésus a dit:”Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et qui êtes chargés et moi je vous donnerai du repos, et apprenez de moi car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau est léger”(Matthieu 11:28-30). Le mot vigueur dans notre texte est quelquefois traduit comme “repos”. “Ton repos dure autant que tes jours.” Le repos au milieu du travail dur est une prestation précieuse du Seigneur pour Ses serviteurs. Moïse l’a trouvé dans le Seigneur. Il a été autorisé à travailler en présence du Seigneur, au moins deux fois, pendant 40 jours et 40 nuits, sans sommeil et sans la nourriture dont un homme aurait normalement besoin. Le travail de comprendre les détails complexes du tabernacle, du système lévitique des sacrifices, des termes de la loi et de son interprétation en choses pratiques, était une tâche énorme, mais Moïse a été soutenu à travers tout cela. La tâche quotidienne de s’occuper du camp et de ses problèmes était, tout seul, plus qu’un homme ordinaire ne pouvait supporter. Même des hommes extraordinaires auraient été écrasés sous un tel fardeau. Moise a craqué une fois sous la pression et il a parlé d’une manière inconsidérée cette fois-là. Sinon, son passé est presque irréprochable. Il a été en mesure de porter le fardeau énorme d’une nation jeune et inexpérimentée qui se conduisait mal parce qu’il a tout porté en communion avec le Seigneur.

4. Mes journées sont-elles pénibles ? Dans le Seigneur je trouverai du repos. Esaïe nous rappelle cette vérité précieuse. “Ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes comme des aigles, ils courront et ne se fatigueront pas ; ils marcheront et ne se lasseront pas.” Comment est-ce que la vigueur de Moïse pouvait rester égale au travail pénible de gérer les affaires d’une telle nation ? C’est seulement avec la pouvoir du Seigneur que cela aurait pu être possible. A plusieurs reprises, il a dû se sentir au bout de ses forces, mais en communion constante avec son Dieu il a pris tant de Ses traits. Nous lisons de lui, pendant une période de communion prolongée avec le Seigneur que la peau de son visage rayonnait du reflet de la gloire qu’il avait contemplée. Ces séances sur la montagne de Dieu, en communion avec le Seigneur, ont rafraîchi et revitalisé son esprit, et il est descendu au camp avec une énergie renouvellée pour faire face aux problèmes d’Israël.

5. Mes journees sont-elles parcourues sur des chemins pierreux ? Ainsi mes pieds seront-ils chaussés de fer et d’airain. Le terrain réel du désert, sur lequel Israël voyageait, était stérile,brûlant et de silex. Aucune chaussure ordinaire n’aurait pas été égale aux exigences d’un tel voyage. Il est remarquable qu’au cours des 40 années d’un pèlerinage si dur les chaussures et les vêtements n’avaient pas besoin d’être renouvellés (Deutéronome 29:5). Au début, ils ont reçu l’ordre d’être chaussés pour la route et de préparer leurs vêtements pour le voyage. Cette préparation leur a suffi pour tout le voyage. Pour nous, dans notre voyage spirituel tout aussi exigeant, nous aurons besoin d’être chaussés de sandales résistantes et solides pour résister au chemin pierreux, et de vêtements tissés d’une telle manière à résister aux épines et aux ronces. Nous ne pouvons pas trouver de telles réserves dans les choses offertes par le monde, mais seulement dans notre Dieu.

6. Mon chemin est-il solitaire ? Je peux être assuré de Sa compagnie. Bien que Moïse ait conduit une nation qui comptait peut-être 2 à 3 millions de personnes, son chemin était solitaire, sans aucun doute. Rares sont ceux qui ont partagé son amour profond pour le Seigneur et son engagement à Son service. En dehors de Josué et de Caleb, il n’y avait pas beaucoup d’autres qui étaient du même avis avec lui, car même Aaron, le saint du Seigneur, avait quelques manquements. Paul a connu une telle solitude. Il remarque, une fois, que tous ceux d’Asie l’avait abandonné ; et a un autre moment, aucun homme ne s’est tenu avec lui. Paul n’était pas un solitaire par nature comme sont certains, mais il appréciait la fraternité. Il a écrit aux Philippiens avec remerciment, en se rappelant leur fraternité avec lui dans l’Evangile. Il a écrit à Timothée pour le remercier chaleureusement de sa fraternité et de son identification complète avec lui dans le service du Seigneur. Il lui a dit qu’il n’y en avait pas comme lui dans la période égoiste dans laquelle ils vivaient. Tous cherchaient leurs propres choses, pas les choses de Jésus-Christ. Mais Timothée était en lien avec lui, si bien uni à lui que Paul l’a considéré comme un père considérait son fils. Des autres ont connu la solitude de la vie pieuse. Hénoch a eu un pèlerinage long et bien qu’il n’y ait pas de conseils clairs, il est probable que peu d’autres aient partagé son chemin de foi avec lui. Cependant, Dieu était avec lui car il marchait avec Dieu et l’apôtre Paul remarque aussi que, bien que les hommes l’abandonnent, le Seigneur s’est tenu avec lui dans son chemin solitaire.

 Ce dont nous avons besoin pour suivre un tel chemin nous est donné ici. Nous lisons à propos d’Aser, “qu’il trempe son pied dans l’huile.” Un tel pouvoir spirituel est nécessaire pour une marche spirituelle. Aux Galates, l’apôtre Paul a écrit, “Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit.” Aucun autre pouvoir ne permettra au chrétien de marcher ainsi. Si nous avons “notre pied trempé dans l’huile,”non seulement la route épineuse sera rendue plus lisse, mais nous pourrons laisser des impressions spirituelles là où nous marchons. C’est ainsi que notre Seigneur Jésus a parcouru son chemin humble selon le plaisir du Père, et quant à nous, il nous faut marcher comme Lui, Il a marché.

Kitoko (John Barnes)

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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