Le Sauveur est né

« Car il vous est né aujourd'hui dans la ville de David un
Sauveur, qui est le Christ le Seigneur… Maintenant, quand ils
l'eurent vu, ils firent largement connaître la parole qui leur
avait été dite concernant cet enfant… glorifiant et louant Dieu
pour toutes les choses qu'ils avaient entendues et vues » (Luc 2:8-20).

La journée d'hier a commencé par l'heureuse nouvelle de jeunes amis de la naissance de leur premier enfant, un petit garçon. Le garçon était également le premier petit-enfant des parents du mari. Il était donc bon de se réjouir doublement avec une belle famille que nous connaissons depuis de nombreuses années. La journée s'est terminée dans un restaurant en profitant d'un repas pour célébrer le vingt-sixième anniversaire de notre premier petit-enfant, Naomi. Cela m'a rappelé le jour où j'ai tenu ma fille Anna pour la première fois. Un paquet de vie avec ses yeux grands ouverts. Je me souviens aussi avoir voyagé à travers le pays un jour d'hiver juste avant Noël pour voir Naomi pour la première fois.

Tenir un enfant dans ses bras est l'une des plus belles expériences de la vie. En tant que chrétiens, cela nous apporte la réalité de l'incarnation du Christ de la manière la plus vivante. Contrairement au premier Adam, que Dieu a créé comme un homme mûr, Christ est né comme nous tous. « Car il vous est né aujourd'hui dans la ville de David un Sauveur, qui est le Christ Seigneur. Et ceci vous sera le signe : Vous trouverez un bébé emmailloté de langes, couché dans une crèche » (Luc 2:11-12). Le Seigneur avait été déposé dans cette crèche des bras de Marie. Elle et Joseph ont embrassé la Personne qui embrasserait le monde dans Son amour. Il est au-delà de notre compréhension de comprendre comment la Personne divine dont parle Jean, « Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle » (Jean 1:3), pourrait entrer dans sa propre création pour notre salut. Au lieu de cela, comme les mages, cela nous pousse à nous prosterner et à l'adorer. Le culte exprimé dans « l'or, l'encens et la myrrhe » met en évidence la merveille de sa divinité glorieuse, sa vie précieuse et sa mort sacrificielle.

Marie et Joseph tenaient Jésus dans leurs bras. Les bergers et les mages peuvent aussi avoir tenu le Sauveur. On nous dit que Siméon l'a fait. A cet homme fidèle, patient et pieux, « Il s'était avéré que le Saint-Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Christ du Seigneur » (Luc 2:26). Toute la Divinité, Père, Fils et Saint-Esprit, est mentionnée en rapport avec la révélation du salut en la Personne de Jésus. Dieu a déplacé la terre pour s'assurer que Christ est né à Bethléem. Il a accompli sa parole, « Mais toi, Bethléem, dans le pays de Juda, tu n'es pas la moindre parmi les chefs de Juda; car de toi sortira un chef qui paîtra mon peuple Israël » (Matthieu 2:6 voir Michée 5:2). Dieu a touché le ciel pour s'assurer que son fils était adoré par ses anges. Et il a touché les cœurs des gens pour s'assurer que les bergers et les sages, les pauvres et les riches, les Juifs et les Gentils soient amenés au Sauveur. Cette œuvre de grâce continue à ce jour.

Siméon est venu par l'Esprit dans le temple et a pris Jésus des bras de Marie dans ses propres bras avec des mots, « mes yeux ont vu ton salut » (Luc 2:25-35). Nous ne savons pas quand Jésus est né, mais nous savons qu'il est né. Sa naissance a provoqué notre nouvelle naissance. Sa mort nous donne la vie. L'expérience des bergers de voir Jésus les a amenés à faire « largement connaître la parole qui leur a été dite concernant cet enfant ». Ils adoraient « glorifiant et louant Dieu pour toutes les choses qu'ils avaient entendues et vues ». Leur adoration et leur témoignage nous donnent un exemple à suivre.

Gordon D Kell