La Liberté de Vie

« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8:36)
« Déliez-le, et laissez-le aller » (Jean 11:44).

Peu de temps avant d'aller à la croix du Calvaire, Jésus a ressuscité Lazare d'entre les morts dans Jean chapitre 11. Ses paroles aux amis de Lazare étaient : « Déliez-le, et laissez-le aller ». Jésus a non seulement donné la vie à Lazare, mais Il a aussi voulu qu'il entre dans toute la liberté de cette vie. Pour ce faire, il a demandé aux autres de libérer Lazare des vêtements funéraires qui l'obstruaient. Ces vêtements ont été faits pour la mort, pas pour la vie. Le Seigneur n'est pas seulement mort pour nous libérer de la peine de nos péchés, mais de la puissance du péché. Paul écrit puissamment à ce sujet dans Romains chapitre 6. « Car si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, certainement nous serons aussi dans la ressemblance de sa résurrection, sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché » (vv.5-6).

Ce qui est encourageant dans l'histoire de Lazare, c'est qu'immédiatement après avoir reçu la vie du Sauveur, il a reçu l'aide et le soutien de ses amis. Il y avait deux côtés à cet événement. Premièrement, Lazare devait être prêt à accepter l'aide de ses amis, ensuite ses amis devaient être prêts à la donner. Lazare était pieds et poings liés avec des vêtements funéraires, et son visage était également couvert. Je suis sûr qu'il voulait être libéré de toutes ces restrictions le plus rapidement possible. Ses amis l'ont patiemment aidé à voir clair, à marcher librement et à vivre fructueusement pour le Sauveur. Je ne pense pas que ce travail ait été fait publiquement comme sa résurrection. Je soupçonne que cela a été fait dans le calme et l'intimité d'une maison. Une illustration des foyers spirituels et de l'Église du Christ.

Dans une maison, le Seigneur a ressuscité la fille de Jaïrus et a ensuite dit à ses parents de lui donner à manger (Luc 8:55). Et dans la parabole du Bon Samaritain, le soin de l'étranger était poursuivi par l'hôtelier (Luc 10:33‑35) dans son auberge. Ce n'est donc pas par erreur que le prochain événement auquel Luc fait référence est Marie assise aux pieds de Jésus (v.39). Une image de demeurer en Christ et d'être habilité à l'adorer et à le servir.

L'expression de la vie en Christ n'est pas aidée par l'éloignement les uns des autres et la recherche de fautes, mais par la démonstration de l'amour, de l'encouragement et de l'attention constants du Christ. Nous le faisons en tant qu'amis, en tant que pères et mères naturels et spirituels en Christ, et sous la direction et la puissance de l’hôtelier céleste, le Saint-Esprit béni.

Comme Lazare avait l'air différent lorsqu'il était assis, appréciant la communion avec son Sauveur au début de Jean 12. Il était assis, témoin vivant et libéré de la puissance de Celui qui est la résurrection et la vie. Ainsi, que le Seigneur place dans nos cœurs ces frères et sœurs en Christ qu'il voudrait que nous servions avec amour. Et puissions-nous toujours apprécier l'encouragement spirituel que nous avons reçu de ceux qui ont pris soin de nos âmes jusqu'à ce que, selon les paroles du Bon Samaritain, « je reviens » (v.35).

Gordon D Kell