La Porte qu'il ne faut Jamais Fermer

Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi (Apocalypse 3:20).

Une fois, j'ai assisté à une conférence pour le travail. C'était une belle matinée, et les délégués dégustaient du café et des biscuits et parlaient joyeusement. Nous étions dans une salle très spacieuse qui donnait sur un beau petit lac entouré d'une végétation luxuriante, qui nous y attirait. Café à la main et biscuits pour le voyage, je suis allé voir de plus près. La vue était si claire que j'ai supposé que les portes vitrées étaient ouvertes. Ils n'étaient pas ! Et j'ai marché la tête baissée et me suis cogné au mur en verre. Heureusement, tout le monde était tellement occupé à manger ses propres biscuits qu'il n’ont pu voir ma gêne et ma remarquable agilité à ne pas me tremper dans le café. Une chemise tachée de café aurait nui à ma présentation plus tard dans la matinée. Mais ils ont peut-être remarqué une bosse inhabituelle sur ma tête !

Nous nous arrêtons rarement pour penser aux innombrables portes que nous traversons au cours de notre vie. Les portes de nos maisons, les maisons de la famille et des amis, l'école, le travail, les universités, les magasins et tant d'autres endroits. Je me souviens très bien du jour où j'ai franchi la porte du Spring Bank Hall à Hull. C'était une porte qui m'a conduit au Sauveur. J'ai découvert au fil des années que les portes les plus importantes sont celles qui sont invisibles. Je parlais aux enfants de la porte invisible dans nos cœurs l'autre semaine. Et le besoin d'ouvrir nos cœurs au Sauveur. Je l'ai lié à la porte invisible du ciel, le Sauveur lui-même. « Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé, il entrera et sortira et trouvera des pâturages…. Je suis venu pour qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance » (Jean 10:9-10). Dans l'ancienne bergerie de l'époque de Jésus, le berger était littéralement la porte. Il s'asseyait à la brèche, gardant les moutons en sécurité. Ainsi, le Seigneur parle de lui-même comme la Porte du salut. Mais Il parle aussi des brebis qui entrent et sortent et trouvent des pâturages. Cela traduit deux choses essentielles.

Premièrement, entrer et sortir pour trouver des pâturages est le processus de suivre le berger. « Et quand il fait sortir ses brebis, il va devant elles ; et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix » (Jean 10:4). Les moutons suivent le berger dedans et en dehors de la bergerie. Ils sont toujours près de Lui. C'est le secret de la vie du disciple. Deuxièmement, les moutons étaient toujours ensemble. Le Seigneur nous présente au Troupeau de Dieu dans Jean 10:16. « Et j'ai d'autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; Je dois les amener aussi, et elles entendront Ma voix ; et il y aura un seul troupeau et un seul berger ». Juif et Gentils se sont unis pour former un seul troupeau sous un seul Bon, Grand et Glorieux Berger. Plus nous sommes proches du Sauveur, plus nous sommes proches les uns des autres et plus clairement nous exprimons la vérité d'un seul corps dans une vie de communion, de service et d'adoration.

La porte de nos cœurs est si importante. Nous ouvrons notre cœur au Sauveur au début de notre vie chrétienne. Mais cela ne veut pas dire que nos cœurs lui sont toujours ouverts. Les cœurs peuvent se refroidir, devenir durs ou léthargiques, se retirer, cesser de brûler et inviter d'autres résidents à y entrer. Nous pouvons exclure le Seigneur, mais il se tient à la porte de nos cœurs et frappe patiemment. Ce n'était pas par erreur que Jésus a dit ces paroles à l'Église de Laodicée qui s'était éloignée de Lui. C'est décrit comme ayant un cœur insipide. La protection contre ces problèmes cardiaques et notre rétablissement lorsque nous nous trouvons dans de telles conditions passent par l'ouverture quotidienne de notre cœur au Sauveur. Et permettre à la gloire de Sa Personne de les inonder et d'allumer les flammes de la foi, de l'espérance et de l'amour.

Gordon D Kell