L'occasion de témoigner

Or Pierre et Jean montaient ensemble au temple à l'heure de la prière, qui est la neuvième heure. Et on emporta un homme boiteux dès le sein de sa mère, qu'on déposait chaque jour à la porte du temple appelée La Belle, pour demander l'aumône à ceux qui entraient dans le temple : cet homme voyant Pierre et Jean sur le point d'entrer dans le temple, leur demandant l'aumône. Et Pierre, ayant, avec Jean, arrêté ses yeux sur lui, dit : « Regarde-nous ».
Il leur accorda donc son attention, s'attendant à recevoir quelque chose d'eux. Alors Pierre dit : « Je n'ai ni argent ni or, mais ce que j'ai, je te le donne : Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche »
(Actes 3:1-6).

Après la descente du Saint-Esprit dans Actes 2, Pierre, en communion avec les onze autres apôtres, s'est adressé à la grande multitude de personnes à Jérusalem. Il renvoya les moqueurs et tourna immédiatement son auditoire vers la parole de Dieu dans le livre de Joël (Actes 2:14-21). Pierre a librement cité les Écritures de l'Ancien Testament, puis a condamné ses compatriotes juifs pour leur rejet et la crucifixion de Jésus de Nazareth. Il a déclaré les desseins de Dieu dans le sacrifice de son Fils et la puissance de sa résurrection. Pierre a également utilisé les paroles prophétiques de David pour proclamer Jésus comme « à la fois Seigneur et Christ » (v.36). L'effet fut profond : « Lorsqu'ils entendirent cela, ils furent touchés au cœur, et dirent à Pierre et au reste des apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? » (v.37). Pierre les a conduits au Sauveur, Jésus-Christ (v.38). Comme un vent impétueux, le Saint-Esprit a balayé toute opposition et a utilisé le feu de la parole de Dieu et le témoignage des apôtres pour conduire 3000 âmes à Christ et commencer la construction de Son église. Son témoignage immédiat était caractérisé par la fidélité à la parole de Dieu, la communion de vie dans le Sauveur, la prière, le sacrifice d’amour, l'unité, la joie, la simplicité, l'adoration sans réserve et le partage de l'Évangile (vv.40-47).

Dans Actes 3, Pierre n'a pas prêché à de vastes foules mais a marché avec Jean au temple pour prier. Il avait conduit des milliers de personnes à Christ à la Pentecôte, mais ce jour-là, un mendiant, infirme de naissance, demanda l'aumône. Je soupçonne qu'on le dépassait plusieurs fois ce jour-là et tout au long de sa vie. Il avait l'habitude d'être ignoré et méprisé, mais il l'a enduré parce qu'il n'avait pas de choix. Mais ce jour-là, Pierre et Jean se sont arrêtés. Pierre a dit à l'homme quelque chose qu'il ne voulait pas entendre ; il n'avait pas d'argent. Mais Pierre a donné au mendiant ce qu'il possédait, la vie en Christ. Pierre n'a jamais oublié le jour où, sombré dans la mer, il avait crié au Sauveur : « Seigneur, sauve-moi ! » Il n'avait jamais oublié que « aussitôt Jésus étendit la main et le saisit » (Matthieu 14:29-31). Ce jour-là, à l'extérieur du temple, Pierre, un pêcheur d'hommes, ne lançait pas un filet pour faire une grande pêche comme il avait fait à la Pentecôte. Au lieu de cela, en prenant le mendiant par la main, il a jeté l'amour de Dieu dans le cœur d'une âme perdue pour l'amener à Christ. Nous ne parlerons peut-être jamais de Jésus à de vastes foules dans les temples. Mais le Saint-Esprit voudrait que nous saisissions les occasions de la vie pour tendre la main avec amour à ceux que nous croisons dans les chemins et qui ont besoin du Sauveur. L'Esprit de Dieu, comme les femmes avec une lampe dans Luc 15, recherche les perdus. Il utilise la lumière de la parole de Dieu et il utilise la lumière de notre témoignage. Nous étions perdus mais nous avons été retrouvés. Maintenant, nous marchons dans la nouveauté de vie. Que Dieu nous donne le désir de partager le Sauveur en dépendant de l'Esprit de Dieu pour nous apprendre à communiquer la parole de vie et à briller comme des lumières dans ce monde (Philippiens 2:15-17).

Gordon D Kell