La communion dans l'Evangile

Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j'ai de vous, dans chacune de mes supplications faisant toujours des supplications pour vous tous avec joie, à cause de la part que vous prenez à l'évangile depuis le premier jour jusqu'à maintenant, étant assuré de ceci même, que Celui qui a commencé en vous une bonne œuvre l'achèvera jusqu'au jour de Jésus-Christ
(Philippiens 1:3-6).

La joyeuse lettre de Paul à l'église Philippienne a trois thèmes qui traversent ses quatre chapitres. Le premier est le Christ. La vie de Christ, la pensée de Christ, la connaissance de Christ et la force de Christ (Philippiens 1 : 21, 2 : 5, 3 : 10, 4 : 13). La seconde est la réjouissance à laquelle il est fait référence dans chaque chapitre (Philippiens 1:18, 2:16,17,18, 14-1628, 3:1, 3;3,3, 4:4,10), et pour faire bonne mesure, la joie est également mentionnée quatre fois. La troisième est la communion, la communion dans l'Evangile, la communion de l'Esprit, la communion de Ses souffrances, la communion du sacrifice (Philippiens 1:5,2:1,3:10, 4:14-16).

Le cœur de l'apôtre débordait de gratitude lorsqu'il se souvenait de ses compagnons croyants à Philippes dans la prière. Il était un exemple pour eux de ce qu'il écrivit plus tard au chapitre 4 : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, par la prière et la supplication, avec action de grâces, exposez vos requêtes à Dieu » (v.6). C'est une chose de connaître les promesses de Dieu; c'en est une autre d'en vivre la réalité. La gratitude de Paul était authentique car il se souvenait de leur communion depuis le premier jour où il a mis les pieds à Philippes et s'est rendu au bord de la rivière, puis dans la maison de Lydie. Ensuite, dans la maison du geôlier Philippien. Et enfin, dans la maison de Lydie à nouveau avec les croyants lorsque lui et Silas les encourageaient avant de continuer (Actes 16).

Paul était également reconnaissant pour la communion des Philippiens dans l'évangile depuis le premier jour « jusqu'à maintenant ». C'était une communion qui ne s'est pas arrêtée. Paul savait ce que c'était que d'être abandonné et rejeté. Cela faisait partie de la « communion de Ses souffrances » (3:10). Nous ne devons pas oublier ceux qui ont été une bénédiction pour nous, ont prié pour nous, nous ont ouvert leurs maisons et ont pris soin de nos âmes. Paul n'a pas été oublié par l'église de Philippes. Ils sont un exemple vibrant de ce que signifie être béni et être une bénédiction. Le ministère et l'exemple de Paul ont porté des fruits spirituels dans leur vie.

Mais Paul va plus loin et, dans une sainte confiance, dit aux saints de Philippes, « que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre l'achèvera jusqu'au jour de Jésus-Christ ». Leur communion pratique avec Paul dans l'Evangile par la prière et le soutien matériel n'étaient pas la preuve d'une amitié terrestre dont le temps finirait, mais d'une communion éternelle. Une communion fondée en Christ. Leur communion a commencé le « premier jour ». Elle a continué « jusqu'à maintenant » et serait achevée dans la gloire au « Jour de Christ ». Ce jour attend avec impatience le trône du jugement de Christ (2 Corinthiens 5:10). Et l'accomplissement d'Éphésiens 5 :25-27, « Christ a aussi aimé l'Église et s'est livré pour elle, afin de la sanctifier et de la purifier par le lavage d'eau par la parole, afin qu'il se la présente comme une Église glorieuse ». Par conséquent, chérissons notre communion en Christ et « l'Église de Dieu qu'il a acquise par son propre sang » (Actes 20 :28). Apprécions chaque membre et soutenons-nous les uns les autres dans la prière et efforçons-nous de « conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix » (Éphésiens 4 :3).

Gordon D Kell